Wall Street termine en ordre dispersé après des déclarations de Powell
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi, légèrement refroidie, après le fort rebond de la veille, par les propos du patron de la banque centrale américaine qui n'exclut pas deux futures...
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi, légèrement refroidie, après le fort rebond de la veille, par les propos du patron de la banque centrale américaine qui n'exclut pas deux futures hausses des taux dans les prochains mois.
L'indice Dow Jones a perdu 0,22% à 33.852,66 points et le S&P 500 est resté quasiment stable à 4.376,86 points (-0,04%) tandis que le Nasdaq a avancé de 0,27% à 13.591,75 points.
Les investisseurs ont été modérément affectés par les déclarations de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, la banque centrale américaine (Fed).
Lors d'une conférence des banquiers centraux à Sintra au Portugal, M. Powell a estimé que la situation économique était "loin d'un retour à la normale".
"Nous pensons qu'il y aura encore un resserrement" de la politique monétaire, pour juguler l'inflation, a souligné le président de la Fed. "Je n'écarte pas la possibilité de hausse lors de deux réunions successives", a-t-il ajouté.
"Il a globalement répété ce qu'il avait déjà dit", a affirmé Karl Haeling de LBBW. "Je pense que le marché faisait plutôt une pause", après la vive hausse de mardi, "car c'est la fin du trimestre et il y a eu un rééquilibrage des portefeuilles", a expliqué l'analyste à l'AFP.
Sur le marché obligataire, les taux à dix ans ont reculé à 3,71% contre 3,76% la veille.
On approche également du long week-end de la fête nationale du 4 juillet et les échanges s'amoindrissent.
Certains titres de la technologie ont accusé le coup après des informations du Wall Street Journal indiquant que l'administration Biden prévoit de limiter les exportations vers la Chine de puces dédiées à l'intelligence artificielle (IA).
Interrogé par l'AFP, le département du Commerce n'a pas fait de commentaire pour l'instant.
Mais l'action de Nvidia, le spécialiste des microprocesseurs super puissants recherchés par l'IA, a piqué du nez, perdant 1,81% à 411,17 dollars. Le groupe tire quelque 20% de ses revenus de la Chine, a noté Edward Moya analyste pour Oanda.
Intel a lâché 1,55% et AMD 0,20%.
Les grandes banques ont été en léger repli en attendant que la Fed qui régule le secteur bancaire divulgue juste après la clôture du marché, les résultats des tests de résistance. Bank of America a conclu en repli de 0,58%, Citigroup de 0,34% et Wells Fargo de 0,71%.
Les principales banques américaines disposent des liquidités suffisantes pour résister à une "récession sévère" tout en étant en capacité de continuer à accorder des prêts, a ainsi estimé la Fed à l'issue de tests qui ont concerné 23 grandes banques.
Ailleurs à la cote, Netflix a eu le vent en poupe (+3,06%) alors que Disney a cédé 0,26%.
Le groupe agro-alimentaire General Mills qui vend les marques Cheerios, Lucky Charm et Häagen-Dazs, a fondu de 5,17% après des résultats mitigés au quatrième trimestre. Si les profits ont augmenté grâce à l'inflation, cette hausse des prix a grevé le volume de ventes et les coûts de production.
Le livreur de repas DoorDash a grimpé de 2,31% à 76,49 dollars après avoir réformé son système de rémunération de ses livreurs.
L'action de la firme de tourisme spatial Virgin Galatic a profité (+9,22%) de la perspective d'un lancement habité jeudi, son premier vol commercial commandité par l'armée de l'air italienne.
La start-up californienne Joby Aviation, qui veut développer un service volant tout électrique, s'est envolée de 40,22%. La société a annoncé la nomination d'un dirigeant de Toyota, Tetsuo Ogawa, patron du constructeur automobile japonais en Amérique du Nord, au sein de son conseil d'administration.
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