Wall Street termine en hausse, nouveau record en clôture pour le S&P 500
La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, rassurée par le discours mesuré du président de la banque centrale américaine (Fed) et convaincue que l'économie américaine...
La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, rassurée par le discours mesuré du président de la banque centrale américaine (Fed) et convaincue que l'économie américaine est en train d'atterrir en douceur.
Le S&P 500 a gagné 1,03% et signé un nouveau record en clôture, tandis que le Nasdaq a échoué à un cheveu de son sommet, gagnant 1,51%. Le Dow Jones a lui progressé de 0,34%
"Le marché a vraiment accueilli positivement les déclarations (du président de la Fed Jerome) Powell", qui a de nouveau évoqué des baisses de taux cette année lors de sa seconde intervention publique en deux jours, a réagi Jack Ablin, de Cresset Capital.
Si le banquier central a dit attendre confirmation du retour de l'inflation à un niveau acceptable par l'institution, soit 2% par an, il s'est dit satisfait de la trajectoire actuelle des indicateurs.
Depuis plusieurs jours, les données macroéconomiques ressortent invariablement en-deçà des attentes des analystes, ce qui donne au marché l'image d'une économie américaine qui lève progressivement le pied.
Le rapport mensuel sur l'emploi américain, qui sera publié vendredi, pourrait apporter un nouvel indice de cette décélération en cours.
Jeudi toujours, la présidente de l'antenne de Cleveland de la Fed, Loretta Mester, a tenu un discours sensiblement identique à celui de Jerome Powell, expliquant tabler sur des baisses de taux en 2024.
Les opérateurs parient désormais sur quatre coups de rabot de la Fed d'ici décembre, contre trois la semaine dernière.
"On approche de l'échéance, qui sera probablement à mi-année", a commenté Jack Ablin.
Autre illustration de cette évolution, les taux obligataires se sont encore détendus. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans ressortait à 4,08%, contre 4,10% la veille en clôture.
Selon le rapport sur la productivité publié jeudi, le coût du travail a augmenté moins que prévu au quatrième trimestre 2023 (+0,4% contre 0,6% attendu) par rapport aux trois mois précédents, une nouvelle positive pour la banque centrale américaine (Fed), qui veut voir l'inflation revenir dans les clous.
A la cote, la bande des semi-conducteurs, emmenée par le leader Nvidia (+4,47%), a de nouveau brillé, à l'image de Broadcom (+4,22%), Intel (+3,68%) et Qualcomm (+4,66%).
Mais les investisseurs se sont aussi intéressés à des titres jusqu'ici délaissés, comme le groupe de médias Warner Bros Discovery (+3,92%), le conglomérat Honeywell (+1,05%) ou l'assureur santé UnitedHealh (+1,31%).
Au lendemain d'une nouvelle journée mouvementée, marquée par une chute en Bourse puis l'annonce d'une levée de fonds de 1,05 milliard de dollars, l'établissement de crédit régional New York Community Bank a repris de la hauteur (+5,78%).
La banque dont le réseau porte le nom Flagstar a révélé jeudi que ses dépôts avaient fondu de 5% depuis le début de l'année, alors qu'elle traversait une période très mouvementée.
Le concurrent de Tesla, Rivian, a passé la seconde (+13,42%), soutenu par présentation officielle, jeudi, de son nouveau modèle R2, un SUV plus abordable que son R1, censé élargir le marché du constructeur de véhicules électriques.
Les investisseurs ont sanctionné l'enseigne de lingerie Victoria's Secret (-29,70%), dont les prévisions de chiffre d'affaires pour 2024 (exercice de février à janvier) ont déçu. Le groupe de Reynoldsburg (Ohio) prévoit ainsi une contraction de ses ventes.
La chaîne de supermarchés Kroger a été saluée (+9,88%) après avoir publié un chiffre d'affaires en hausse de 6% pour la période allant de novembre à janvier. Le groupe a amélioré ses marges grâce à une baisse de ses coûts d'approvisionnement et des relèvements de prix.
Nasdaq
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