Wall Street repart dans le vert, bonnes nouvelles de l'inflation
La Bourse américaine repartait dans le vert, mercredi, après une ouverture négative, inspirée par un indicateur d'inflation retombé au plus bas depuis 4 ans, une nouvelle qui...
La Bourse américaine repartait dans le vert, mercredi, après une ouverture négative, inspirée par un indicateur d'inflation retombé au plus bas depuis 4 ans, une nouvelle qui a quelque peu rassuré les investisseurs.
Après avoir reculé dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnait 0,19%, l'indice Nasdaq prenait 0,32% et l'indice élargi S&P 500 s'appréciait de 0,32%.
Préoccupé par l'inflation, le marché a accueilli favorablement le rapport de l'institut ISM qui a montré une nette décélération, en mars, des prix payés dans le secteur des services, indicateur considéré comme crucial par la Fed.
L'indice est retombé à son plus bas niveau depuis le début de la pandémie de coronavirus, il y a quatre ans.
"Pour autant, les personnes interrogées (lors de l'enquête) ont indiqué que même si les prix se stabilisaient, l'inflation restait source de préoccupation", a commenté, dans une note, Rubeela Farooqi, de High Frequency Economics.
Même légèrement dans le vert, la place new-yorkaise restait en phase de consolidation raisonnée.
"Le marché vient de vivre cinq mois consécutifs de gains. C'est inhabituel", a relevé Adam Sarhan, de 50 Park Investments. "Il est donc normal qu'on passe par une période de prises de bénéfices."
La place new-yorkaise garde l'oeil sur la remontée des taux obligataires, qui ont encore grimpé mercredi après la publication du rapport mensuel sur l'emploi du cabinet ADP, qui a précédé celle de l'indicateur ISM.
ADP a fait état de 184.000 créations d'emplois dans le secteur privé en mars, soit mieux que les 155.000 de février et que les 150.000 attendus par les économistes.
Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans est allé jusqu'à 4,42%, au plus haut depuis quatre mois. Il ressortait à 4,40%, contre 4,34% la veille en clôture.
"Ce rapport n'apporte pas d'éléments qui pourrait sugérer un ralentissement de l'inflation de nature à permettre à la Fed (banque centrale américaine) de baisser ses taux", a réagi Quincy Krosby, de LPL Financial.
"La hausse (des actions) ces cinq derniers mois était soutenue par l'idée que la Fed allait se mettre à réduire ses taux", souligne Adam Sarhan. "Or il s'avère qu'ils ne vont sans doute pas baisser de façon agressive (en 2024). Peut-être une baisse, peut-être pas du tout."
A la cote, Intel (-6,42%) était affecté par la publication, mardi, d'un document faisant état d'une perte opérationnelle de quelque 7 milliards de dollars pour son activité de fonderie, qui consiste à fabriquer des semi-conducteurs qui n'ont pas été conçus par l'entreprise.
Soutenu par l'accélération des cours de l'or noir, le pétrolier ExxonMobil (+0,07%) se rapprochait de son record historique, enregistré en septembre dernier. Chevron (+0,11%) et ConocoPhillips (+0,45%) étaient aussi dans les petits papiers des investisseurs.
Disney consolidait (-0,55%) alors que s'ouvre, à 17H00 GMT, l'assemblée générale du géant du divertissement. Les actionnaires doivent se prononcer sur la candidature de l'actionnaire activiste Nelson Peltz, qui souhaite entrer au conseil d'administration, en compagnie d'un allié, ancien du groupe.
Ford avançait (+0,87%) après avoir annocné une hausse de 6,8% de ses ventes au premier trimestre, tirées par l'accélération des véhicules hybrides (+42%).
Le groupe de cosmétiques Ulta Beauty décrochait (-13,20%) après que ses dirigeants ont révélé, lors d'une conférence organisée par la banque JPMorgan, que le début d'année avait été moins bon qu'espéré.
Nasdaq
34NF34H