Wall Street ouvre en hausse, toujours stimulée par la baisse des taux
La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, poursuivant sur son élan malgré un calendrier macro et microéconomique clairsemé, sur...
La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, poursuivant sur son élan malgré un calendrier macro et microéconomique clairsemé, sur fond d'assouplissement monétaire en cours.
Vers 14H05, le Dow Jones était proche de l'équilibre (+0,01%), l'indice Nasdaq gagnait 0,27% et l'indice élargi S&P 500, 0,22%.
Vendredi, Wall Street avait repris son souffle au terme d'une semaine faste, mais le Dow Jones avait tout de même réussi à inscrire un nouveau record en clôture.
"Les opérateurs ne sont pas encore prêts à vendre, même si un marché avec des valorisations élevées pourrait connaître une consolidation", a expliqué, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Pour Adam Sarhan, de 50 Park Investments, la place new-yorkaise bénéficiait aussi de l'annonce d'une baisse d'un des taux de la banque centrale chinoise (PBoC), censée soutenir l'octroi de crédit et l'économie.
Le début de la semaine sera dépourvu de publications de premier plan, Wall Street ayant déjà le regard tourné vers une nouvelle estimation de croissance pour le deuxième trimestre, jeudi, ainsi que l'indice de prix à le concommation PCE, vendredi.
Quant aux sociétés, une poigneé de résultats sont atendus, notamment le spécialiste des semi-conducteurs Micron, mercredi, et la chaîne de magasins de demi-gros Costco, jeudi.
"C'est la dernière semaine pleine du mois et du trimestre, une période qui est ordinairemnt favorable", a souligné Adam Sarhan.
Sur le marché obligataire, les taux étaient fermes. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans remontait à 3,78%, contre 3,74% vendredi en clôture.
Les opérateurs tablent toujours sur des baisses de taux supplémentaires atteignant au moins 0,75 point de pourcentage au total, alors que les membres de la banque centrale américaine (Fed) ne prévoient eux qu'un demi-point.
Au-delà de la séance de lundi, "je ne serais pas surpris qu'on ait un petit reflux, vu la séquence positive qu'on vient de vivre", prévient Adam Sarhan.
Pour maintenir son élan, la Bourse de New York s'appuyait sur un mouvement de rotation, les intervenants partant à la recherche de titres délaissés ou à la valeur attractive, tels Walmart (+1,08%), Chevron (+1,67%) ou Visa (+0,63%).
Ailleurs à la cote, les investisseurs se pressaient de nouveau au chevet d'Intel (+2,63%), objet de toutes les attentions. Selon Bloomberg, le gestionnaire d'actifs Apollo Global Management serait prêt à injecter jusqu'à cinq milliards de dollars au capital du fabricant de semi-conducteurs.
Vendredi, le Wall Street Journal avait rapporté que le concurrent Qualcomm aurait fait une approche en vue d'un possible rachat d'Intel.
L'énergéticien Constellation poursuivait sur l'élan de vendredi (+4,46%) et l'annonce d'un contrat de 20 ans avec Microsoft qui prévoit le redémarrage d'une unité de la centrale nucléaire de Three Mile Island (Pennsylvanie).
La nouvelle soutenait aussi minières Uranium Energy Corp (+5,69%) et Cameco (+4,30%), spécialisées dans l'extraction d'uranium.
Tesla avançait (+3,86%) alors que le gouvernement américain a dévoilé lundi un nouveau texte réglementaire qui prévoit l'interdiction aux Etats-Unis des technologies d'origine chinoise et russe pour les véhicules connectés.
Les autorités américaines ont indiqué que les constructeurs auraient besoin d'une période de transition pour se conformer à l'interdiction et changer de fournisseurs, fixant l'entrée en vigueur du texte pour les équipements physiques à 2029.
Les constructeurs américains General Motors (-3,80%) et Ford (-1,24%) se repliaient.
Meta restait orienté à la hausse (+2,10%), enchaînant les records. Le titre du groupe de Menlo Park (Californie) a bondi de près de 13% en deux semaines.
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