Wall Street ouvre en hausse, satisfaite des chiffres de l'emploi américain

La Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi, se montrant satisfaite du rebond des créations d'emplois aux Etats-Unis, qui confirme la bonne tenue de l'activité économique américaine sans...

Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT
Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT

La Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi, se montrant satisfaite du rebond des créations d'emplois aux Etats-Unis, qui confirme la bonne tenue de l'activité économique américaine sans écarter une baisse de taux mi-décembre.

Vers 15H10 GMT, le Dow Jones progressait de 0,10%, l'indice Nasdaq de 0,66% et l'indice élargi de 0,35%.

La première économie du monde a créé 227.000 postes en novembre, soit légèrement plus que les 214.000 attendus par les économistes.

Ce chiffre marque un rebond après les 36.000 créations d'octobre (révisées en hausse vendredi contre 12.000 annoncées initialement), mois qui avait été affecté par les perturbations liées aux ouragans Milton et Hélène.

Malgré ce sursaut, "le rapport met en évidence une poursuite du ralentissement du marché du travail", a commenté Mike Frantantoni, de l'association du crédit immobilier MBA.

Le taux de chômage est un peu remonté, à 4,2% contre 4,1% en octobre.

"Au total, les données de novembre donnent au comité de politique monétaire de la Fed (banque centrale américaine) le feu vert pour baisser de nouveau ses taux ce mois-ci", à l'issue de sa réunion des 17 et 18 décembre, a réagi, dans une note, Samuel Tombs, de Pantheon Macroeconomics.

Les investisseurs ont tiré, dans leur ensemble, les mêmes conclusions, et accordent désormais une probabilité de 87% au scénario d'un coup de rabot monétaire supplémentaire avant la fin de l'année, contre 71% jeudi.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat à 2 ans, considéré comme le meilleur indicateur des anticipations du marché quant à la trajectoire de la Fed, se détendait à 4,09%, contre 4,14% la veille en clôture, au plus bas depuis début novembre, avant l'élection présidentielle américaine.

Pour Art Hogan, de B. Riley Wealth Management, ces nouvelles données macroéconomiques et la perspective d'un nouvel assouplissement monétaire sont de nature à maintenir l'élan des actions jusqu'à la fin de l'année.

"La bonne nouvelle, c'est que la progression s'est faite sur une base plus large que l'an dernier, avec d'autres secteurs et pas uniquement les favoris de l'intelligence artificielle", explique l'analyste.

A la cote, Tesla poursuivait son ascension (+0,88%), au lendemain de la visite d'Elon Musk au Congrès pour évoquer avec les élus le travail de la commission ad hoc, le Department of Government Efficiency (DOGE), dont il a été nommé co-responsable.

Elle aura pour mission de rationaliser le fonctionnement du gouvernement et de réaliser, au passage, des économies budgétaires.

La chaîne de magasins de vêtements de sport Lululemon, connue pour ses pantalons de yoga, faisait du sprint (+18,12%) après avoir fait état de résultats meilleurs qu'attendu, qui témoigne d'un redressement de l'enseigne, après une période difficile.

Le constructeur aéronautique Archer Aviation progressait (+5,61%) après avoir conclu un accord avec un consortium des Emirats arabes unis qui prévoit la fabrication et la mise en service de taxis électriques volants.

L'enseigne de produits cosmétiques Ulta Beauty était plesbiscitée (+12,02%) après avoir publié des résultats supérieurs aux projections et relevé ses prévisions de résultats pour l'ensemble de son exercice.

Le groupe a notamment été tiré par les produits de soins et la parfumerie.

Le bitcoin s'approchait de nouveau du seuil des 100.000 dollars l'unité, déjà franchi, jeudi, et emmenait avec lui la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Coinbase (+2,07%).

Toujours affecté par le meurtre, mercredi, du patron de sa branche d'assurance santé, Brian Thompson, UnitedHealth restait dans le rouge (-3,60%).

Le décrochage du titre, jeudi et vendredi, a entraîné la rétrogradation de ce géant de la santé, qui n'est désormais plus que la deuxième pondération du Dow Jones, derrière Goldman Sachs, après avoir longtemps occupé la première place.

Nasdaq

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