Wall Street ouvre en hausse, les taux obligataires relâchent un peu la pression

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, s'offrant un peu de répit grâce au reflux des taux obligataires et à une lueur d'espoir...

Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT
Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, s'offrant un peu de répit grâce au reflux des taux obligataires et à une lueur d'espoir au Congrès, en pleine impasse budgétaire.

Vers 13H50 GMT, le Dow Jones gagnait 0,04%, l'indice Nasdaq engrangeait 0,53% et l'indice S&P 500 prenait 0,30%.

Pour Quincy Krosby, cette amorce de rebond est permise par l'accalmie sur le front obligataire, après une série de sommets ces derniers jours. Mercredi, le rendement des emprunts d'Etat américains ressortait à 4,52%, contre 4,53% la veille en clôture.

Le taux a 2 ans, plus représentatif des anticipations des opérateurs en matière de politique monétaire, se détendait même plus nettement, à 5,07%, contre 5,12% mardi.

"En outre, il semble que le Congrès puisse parvenir à un compromis pour permettre au gouvernement de continuer à fonctionner", a ajouté l'analyste.

Les deux chefs de file au Sénat, le démocrate Chuck Schumer et le républicain Mitch McConnell, se sont entendus sur un texte qui repousserait au 17 novembre l'échéance pour adopter le nouveau budget, contre le 30 septembre pour l'instant.

Il reste, cependant, suspendu à un vote, très incertain, à la Chambre des représentants, où un schisme s'est créé au sein du camp républicain.

"Le temps est venu d'un rebond pour le marché, après la journée d'hier qui a vu le S&P 500 descendre sous 4.300 points pour la première fois depuis juin", a expliqué, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.

"Il est important que le S&P 500 parvienne à se maintenir au-dessus de 4.200 points, qui est un seuil technique crucial", a ajouté Quincy Krosby. "S'il passe en-dessous, cela pourrait accélérer le courant vendeur." Vers 13H50 GMT, l'indice se situait à 4.284 points.

A la cote, le nouveau coup de rein des cours de l'or noir se répercutait sur les valeurs pétrolières, notamment ExxonMobil (+1,24%), Chevron (+1,23%) et ConocoPhillips (+2,00%).

La chaîne de magasins de demi-gros Costco capitalisait (+1,57%) sur la publication d'un chiffre d'affaires et un bénéfice net trimestriels supérieurs aux attentes. Les investisseurs ont néanmoins relevé le ralentissement des ventes aux Etats-Unis (+0,2% sur un an après un début d'année dynamique).

Meta avançait (+0,39%), à l'orée d'une journée marquée par la conférence Meta Connect, à partir de 17H00 GMT, lors de laquelle le groupe doit présenter plusieurs nouveautés, en particulier son nouveau casque de réalité virtuelle Quest, troisième du nom.

Le fabricant de jouets Mattel avait le vent en poupe (+3,44%), porté par la recommandation à l'achat des analystes de Morgan Stanley, qui voient le groupe bien positionné dans un contexte macroéconomique difficile.

Malgré la respiration du marché obligataire, mercredi, plusieurs banques régionales américaines restaient sous pression, la flambée des taux d'intérêt les obligeant à rémunérer davantage leurs dépôts, sous peine d'en perdre une partie au bénéfice d'autres placements.

Souvent évoquées lors de la crise bancaire du printemps, car considérées comme de possibles maillons faibles du système, l'enseigne de l'Arizona Western Alliance (-0,11%) ou la banque de Salt Lake City (Utah), Zions (-0,54%), étaient toutes deux dans le rouge.

La biotech de Boston Ginkgo Bioworks décollait (+8,95%) grâce à l'annonce d'un partenariat avec le laboratoire Pfizer (-0,43%) portant sur le développement de traitements basés sur la technologie dite de l'ARN messager.

Nasdaq

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