Wall Street ouvre en hausse, aidée par pétrole et taux, en attendant la Fed
La Bourse de New York a ouvert en légère hausse mardi, quelque peu soulagée par le reflux des prix du pétrole et des taux obligataires, mais en position figée avant la communication de la banque...
La Bourse de New York a ouvert en légère hausse mardi, quelque peu soulagée par le reflux des prix du pétrole et des taux obligataires, mais en position figée avant la communication de la banque centrale américaine (Fed), plus tard dans la journée.
Vers 13H45 GMT, le Dow Jones grignotait 0,30%, l'indice Nasdaq s'octroyait 0,32% et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,30%.
A l'ouverture, les investisseurs trouvaient "un peu d'inspiration dans la baisse des taux obligataires et des cours du pétrole", a expliqué dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com.
La variété de référence américaine, le West Texas Intermediate (WTI) était dans le rouge pour la deuxième séance d'affilée, une séquence qu'elle n'a plus connu depuis un mois.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se repliait, à 4,32%, contre 4,35% la veille en clôture. Mardi, il était monté à son plus haut niveau depuis 15 ans, à 4,3667%.
Mais l'avenir de la séance se joue ailleurs. "Tout va dépendre, bien sûr, de ce que la Fed dit. Pas de ce qu'elle fait, mais de ce qu'elle dit", a prévenu Peter Cardillo, de Spartan Capital, au sujet de la communication de l'institution, attendue à 16H00 GMT.
Les opérateurs tablent, quasiment à l'unanimité, sur un statu quo du taux directeur, mais attendent, avec anxiété, de prendre connaissance des prévisions actualisés de la Fed en matière de croissance, d'inflation et de trajectoire monétaire.
"S'ils indiquent qu'ils n'en ont pas fini avec les hausses de taux, cela devrait provoquer des ventes et mettre le marché de mauvaise humeur", anticipe Peter Cardillo.
Après près de deux ans de disette, les introductions en Bourse majeures se succèdent à Wall Street. Au lendemain de l'arrivée de la plateforme de livraison de courses Instacart, c'est au tour du spécialiste du marketing numérique Klaviyo de faire le grand saut, mardi.
Ce dernier a fixé, mardi soir, son prix d'introduction à 30 dollars l'action, soit nettement au-dessus de la fourchette qu'il avait initialement choisi, soit entre 25 et 27 dollars, signe de l'appétit des investisseurs.
L'opération valorise Klaviyo 7,5 milliards de dollars, et environ 9,3 milliards en comptant les titres et stock-options attribués aux salariés et aux dirigeants.
Le marché des entrées en Bourse reste fragile, comme l'ont montré les contrecoups dont ont fait l'objet Arm (-2,00%) et Instacart (-5,14%) après leur première cotation. Le premier prenait mardi la direction d'une quatrième séance négative d'affilée après son bond initial, et a perdu quelque 10 milliards de dollars de valorisation boursière.
Le réseau social Pinterest était recherché (+5,51%), au lendemain d'une journée investisseurs qui a vu le groupe de San Francisco anticiper une accélération de sa croissance et une amélioration de ses marges.
La société agroalimentaire General Mills (-1,18%) ne profitait pas d'un bénéfice et un chiffre d'affaires meilleurs qu'attendu pour son premier trimestre comptable 2024 (de fin mai à fin août), notamment grâce à des hausses de prix. Le propriétaire des céréales Cheerios et des glaces Häagen-Dazs a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de son exercice.
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