Wall Street hésite autour de l'équilibre pour commencer la semaine
Wall Street a ouvert sans entrain et légèrement dans le rouge lundi au commencement d'une semaine qui sera centrée sur le consommateur américain avec les...
Wall Street a ouvert sans entrain et légèrement dans le rouge lundi au commencement d'une semaine qui sera centrée sur le consommateur américain avec les résultats des grands de la distribution.
L'indice Dow Jones cédait 0,13%, le Nasdaq, à dominante technologique, grappillait 0,06% et l'indice S&P 500 était stable (+0,01%) vers 14H05 GMT.
Vendredi, le Dow Jones avait avancé de 0,30% à 35.281,40 points, le Nasdaq avait cédé 0,68% à 13.644,85 points et le S&P 500 s'était replié de 0,11% à 4.464,05 points.
Sur la semaine, le S&P et le Nasdaq ont respectivement perdu 0,3% et 1,9% tandis que le Dow Jones a avancé de 0,62%.
Sans nouvelle économique majeure lundi, Wall Street "semble coincée en mode de consolidation (ou en vacances)", ironisait Patrick O'Hare de Briefing. "Il n'y a pas de tendance forte mais plutôt la poursuite d'une certaine faiblesse" des indices, a ajouté l'analyste.
Mais dès mardi, les investisseurs vont s'intéresser au moteur de l'économie américaine, la consommation, avec les ventes au détail pour juillet, qui devraient avoir augmenté de 0,4%, selon les prévisions des analystes, soit davantage ue le mois d'avant.
Ensuite, les grands noms de la distribution vont publier leurs résultats trimestriels, à commencer par le géant du bricolage Home Depot mardi, suivi de l'enseigne de grands magasins Target mercredi et du leader du discount Walmart jeudi.
Ces données interviennent après un bilan mitigé sur le plan de l'inflation.
L'indice des prix à la consommation (CPI) a accéléré à 3,2% en juillet sur un an, contre 3% en juin et 3,3% attendu. En outre, l'indice des prix de gros a augmenté de 0,3% sur un mois en juillet, alors que les analystes s'attendaient à +0,2% et que les prix avaient été stables le mois d'avant.
Au programme également, un baromètre de la production industrielle mercredi et surtout les "minutes" de la Fed, un compte-rendu de la dernière réunion monétaire de la banque centrale américaine publié six semaines avant la prochaine décision de la Fed.
"Le Comité monétaire de la Fed est de plus en plus divisé maintenant que le niveau des taux est restrictif. Cela signifie qu'il y aura de la résistance à donner des indications sur l'évolution des taux et un plus haut degré d'incertitude", a estimé Chris Low de FHN Financial.
"Dans le même temps, vu la détermination de la Fed à combattre l'inflation, si celle-ci ressurgit, le Comité sera unanime à la combattre", a ajouté l'économiste en chef de FHN.
Sur le marché obligataire, les taux sur les bons à dix ans grimpaient à 4,21% contre 4,15% à la dernière clôture.
A la cote, Tesla (-2,14%) et Meta (-0,52%) flanchaient, faisant les choux gras des médias alors que leurs patrons respectifs Elon Musk et Mark Zuckerberg se sont écharpés par plateformes interposées dimanche soir à propos de leur projet de combat à mains nues, se traitant entre autres de "mauviette".
Mais l'action Tesla était surtout affectée par une baisse de prix d'un de ses modèles en Chine.
Le titre d'US Steel Corporation s'envolait de 24% à plus de 28 dollars après que le groupe sidérurgique a refusé une offre d'achat non sollicitée de Clevelands-Cliffs (+1,26%) valorisant US Steel à plus de 7 milliards de dollars.
US Steel "a entamé un examen complet et approfondi des alternatives stratégiques" après "avoir reçu plusieurs propositions non sollicitées" d'acheteurs potentiels, a affirmé son directeur général David Buritt.
Le titre du constructeur de camions électriques Nikola s'écroulait de 11,28% à 1,72 dollar alors que le fabricant a rappelé vendredi tous ses véhicules propulsés par une batterie électrique qui a eu des départs d'incendie.
La firme de paiements électroniques Paypal grimpait plus de 2% après avoir nommé un nouveau PDGen la personne d'Alex Chriss, un des dirigeants d'Intuit, qui va remplacer Dan Schulman.
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