Wall Street évolue en ordre dispersé en position d'attente

La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé non loin de l'équilibre mardi, restant en position d'attente, avant de nouvelles données économiques.

L'indice Dow Jones perdait 0,35%, le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 0,05% et le S&P 500 cédait 0,06% vers 15H05 GMT.

La veille, Wall Street avait pris un peu de recul par rapport à ses records de la semaine d'avant. Le Dow Jones avait cédé 0,16% à 39.069,23 points, le Nasdaq avait reculé de 0,13% à 15.976,25 points et le S&P 500 avait lâché 0,38% à 5.069,53 points.

Les indices allaient digérer un indice de confiance des consommateurs, tombé peu après l'ouverture, et montrant un plongeon inattendu en février.

Mesuré par le Conference Board, le moral des ménages s'est détérioré à 106,7 contre 110,9 points au lieu de 115 attendus, une mauvaise surprise.

Autre signe négatif, les commandes de biens durables ont chuté plus qu'attendu aux Etats-Unis en janvier, plombée par le secteur des transports. Elles ont baissé de 6,1% au lieu de -5% attendus.

"Les entreprises restent confrontées à des difficultés liées à la hausse des coûts d'emprunt et au resserrement des conditions de crédit. Toutefois, la baisse des taux d'intérêt cette année pourrait soutenir l'activité à terme", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

L'indicateur le plus important de la semaine est pour jeudi lorsque le département du Commerce publiera l'indice d'inflation PCE pour janvier, baromètre préféré de la banque centrale américaine (Fed) pour mesurer la hausse des prix.

Les investisseurs auront aussi une idée de la santé des consommateurs américains avec les chiffres de leurs dépenses et de leurs revenus.

Sur le marché obligataire, les rendements étaient quasiment stables, le taux à dix ans s'inscrivant à 4,28% contre 4,27%.

Plusieurs résultats d'entreprises ont été accueillis de façon mitigée, notamment dans la distribution.

Les titres des grands magasins Macy's gagnaient 5,54% malgré l'annonce d'un chiffre d'affaires en baisse en 2023 (-5,5%) et une fonte de 91% de son bénéfice. 

Les investisseurs semblaient plébisciter l'initiative de la chaîne qui a annoncé fermer 150 magasins dans le pays d'ici 2026, dont une dizaine dès ce début d'année en raison du "climat macroéconomique incertain".

Suivant le mouvement, la chaîne d'équipements pour la maison Lowe's gagnait 3,29% même si ses ventes au dernier trimestre 2023 ont reculé de 6,2%.

Les actions de Zoom étaient très recherchées (+5,43%) alors que la société de visioconférence a affiché un bénéfice par action meilleur qu'attendu et un chiffre d'affaires trimestriel de 1,15 milliard de dollars, un peu au-dessus des prévisions.

Le groupe a aussi annoncé un plan de rachat d'actions pour 1,5 milliard de dollars ce qui a toujours un effet bénéfique immédiat sur la cotation.

Les supermarchés Kroger, qui ont vu la FTC, l'autorité de la concurrence, refuser lundi d'avaliser son projet de rachat de la chaîne Albertsons pour 25 milliards de dollars, remontaient de 1,57% après avoir perdu presque 2% la veille.

Albertsons reculait de 1,74%.

Le fournisseur de logiciels pour jeux video Unity Software, qui avait déjà annoncé en janvier son plan de supprimer 25% de ses effectifs soit 1.800 emplois, a révélé mardi des prévisions décevantes pour son premier trimestre. Le titre s'enfonçait de 9%.

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