Wall Street en ordre dispersé pour terminer une mauvaise semaine
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé vendredi pour terminer une mauvaise semaine, en passe d'accuser la pire perte hebdomadaire depuis presque six...
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé vendredi pour terminer une mauvaise semaine, en passe d'accuser la pire perte hebdomadaire depuis presque six mois pour l'indice élargi S&P 500.
L'indice Dow Jones grappillait 0,46%, le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 0,66% et le S&P 500 reculait de 0,09%.
Quatre séances de suite, les indices ont tenté une ouverture dans le vert pour terminer négatifs ou divisés, a relevé Art Hogan de B. Riley Wealth Management.
Jeudi, le Dow Jones avait conclu quasi stable (+0,06%) à 37.775,38 points, le Nasdaq avait cédé 0,52% à 15.601,50 points et le S&P 500 avait perdu 0,22% à 5.011,12 points.
L'indice S&P, le plus représentatif du marché, pourrait à ce rythme terminer la semaine en baisse de 2,2% sa plus mauvaise performance hebdomadaire depuis octobre.
Vendredi, après des frappes dans le centre de l'Iran, une attaque calibrée attribuée à Israël, "les bons du Trésor ont grimpé et les actions du S&P ont baissé alors que les investisseurs essayent d'évaluer la situation qui évolue rapidement au Moyen-Orient", a indiqué l'analyste.
Il notait toutefois que la fuite vers les valeurs refuge s'était un peu calmée après que Téhéran a semblé vouloir tempérer l'impact de ces frappes limitées.
Le dollar cédait notamment du terrain (-0,23% face à l'euro à 1,0667 dollar pour un euro) et le bitcoin, actif à risque par excellence, rebondissait (+2,25% vers 13H55 GMT).
"L'élément d'incertitude géopolitique reste bien présent en tous cas, tout comme celle relative à la réduction des taux d'intérêt", a résumé Patrick O'Hare de Briefing.com.
Il soulignait qu'un des responsables de la banque centrale, Neel Kashkari de l'antenne de Minneapolis, membre non-votant du Comité monétaire cette année, "a suggéré que la Fed pourrait attendre 2025 avant de baisser les taux".
Du côté des valeurs, le titre Netflix était sanctionné (-6,34%) malgré de bons résultats annoncés la veille après la clôture. Le leader du streaming a engrangé 9 millions d'abonnés supplémentaires pour les porter à 270 millions.
Le groupe, qui a réalisé un bénéfice trimestriel de 2,3 milliards de dollars, a prévenu que ses gains d'abonnés seraient plus faibles à l'avenir et c'est ce que les investisseurs ont retenu.
Netflix a en outre annoncé qu'il ne divulguerait plus ses chiffres trimestriels concernant les abonnées.
Les plateformes concurrentes comme Disney (-0,11%) et Roku (-0,63%) perdaient un peu de terrain.
Meta lâchait 1,50% après avoir gagné autant la veille à la suite de la mise en service d'une nouvelle version de son assistant d'intelligence artificielle générative Llama 3.
Procter & Gamble (P&G) lâchait 1,91% malgré la publication de résultats trimestriels en progression, soutenus par de nouvelles hausses de prix qui lui ont permis de relever son objectif de rentabilité pour l'année. Les ventes du fabricant de rasoirs Gillette et de couches Pampers ont été un peu plus faibles que prévu à 20,2 milliards de dollars.
Le groupe de cartes de crédit American Express était en revanche recherché, grimpant de plus de 3%. Davantage de nouveaux clients et des dépenses en hausse ont dopé les profits du groupe financier, en hausse de 34% sur un an.
Les titres de l'entreprise de médias Paramount Global s'envolaient alors que des informations de presse évoquent un intérêt de Sony à joindre une offre d'achat du groupe de divertissement avec la société d'investissements Apollo.
L'action Paramount, qui détient les chaînes américaines CBS et MTV, bondissait de 9,70%.
Sur le marché obligataire, les taux à dix ans étaient quasi-stables à 4,62% contre 4,63% la veille.
Nasdaq
34PT8KN