Wall Street en ordre dispersé, attentiste avant le débat présidentiel
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé mardi peu après l'ouverture, prise d'un nouvel accès d'immobilisme avant le débat présidentiel du soir et...
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé mardi peu après l'ouverture, prise d'un nouvel accès d'immobilisme avant le débat présidentiel du soir et la publication d'un indicateur d'inflation, mercredi.
Vers 13H55 GMT, le Dow Jones s'effritait de 0,13%, l'indice Nasdaq prenait 0,39% et l'indice élargi S&P 500, 0,32%.
"La tendance à la hausse s'est calmée, mais elle est toujours là", a observé, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Pour Karl Haeling, de LBBW, "le marché consolide plus qu'autre chose. (...) On est en position d'attente avant la débat présidentiel de ce soir et, dans une moindre mesure, (l'indice de prix à la consommation) CPI demain."
L'ancien chef de l'Etat Donald Trump sera opposé, pour la première fois, à la candidate démocrate Kamala Harris, lors d'un face-à-face télévisé sur la chaîne ABC.
"Ce débat devrait peser parce qu'Harris a (jusqu'ici) évité la plupart des questions sur ses positions politiques", a avancé, dans une note, Chris Low, de FHN Financial.
Des mouvements sur les contrats à terme laissaient présager d'un surcroît de volatilité à Wall Street après le débat.
"C'est un événement important, parce que cela va avoir de l'influence sur l'issue du scrutin", considère Karl Haeling, "mais j'ai du mal à imaginer que cela engendre une vraie réaction du march."
Le marché obligataire était quasiment figé, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans étant inchangé, à 3,70%.
Les économistes tablent sur un ralentissement de l'inflation en août, avec un indice CPI (publié mercredi avant Bourse) à 2,6% sur un an, contre 2,9% en juillet.
"Je ne pense pas que cela va faire beaucoup de différence quant à la décision de la Fed (banque centrale américaine) de baisser d'un quart ou d'un demi-point" de pourcentage son taux directeur, estime Karl Haeling.
Actuellement, dit-il, "les données sur le marché du travail semblent plus importantes aux yeux de la Fed que l'inflation, tant qu'elle n'évolue pas brutalement dans une direction ou l'autre".
A la cote, Wall Street plébiscitait Oracle (+12,86%), auteur de résultats supérieurs aux attentes, avec une mention spéciale à la croissance de ses activités d'informatique à distance (cloud computing). Les prévisions du groupe pour le trimestre en cours sont conformes aux projections des analystes.
Apple rétrogradait (-1,59%), le titre n'ayant pas du tout profité de la présentation en fanfare, lundi, d'une nouvelle gamme comprenant une montre connectée, ses écouteurs AirPods et l'iPhone 16.
Certains analystes ont regretté un manque d'agressivité tarifaire et de détails sur le déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative dans ses appareils.
La firme de Cupertino (Californie) encaissait, par ailleurs, la confirmation par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), plus haute juridiction européenne, d'une décision imposant à Apple de régler quelque 13 milliards d'euros d'arriérés fiscaux à l'Irlande.
Elle a indiqué prévoir de passer, dans les comptes du trimestre en cours, une charge exceptionnelle de 10 milliards de dollars consécutive à cette décision.
Goldman Sachs se repliait (-3,84%) après que son directeur général, David Solomon, a prévenu lundi d'un ralentissement des résultats de la banque au troisième trimestre, en partie lié au hoquet des marchés début août.
Le dirigeant a aussi indiqué que l'établissement devrait passer une provision pour dépréciation de 400 millions de dollars relative à sa sortie de plusieurs activités de banque de détail.
Nasdaq
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