Wall Street en ordre dispersé après une mauvaise séance la veille

La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé jeudi, tentant de rebondir après la mauvaise séance de la veille et des créations d'emplois plus...

Un opérateur du New York Stock Exchange © ANGELA WEISS
Un opérateur du New York Stock Exchange © ANGELA WEISS

La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé jeudi, tentant de rebondir après la mauvaise séance de la veille et des créations d'emplois plus fortes que prévu aux Etats-Unis.

Vers 16H00 GMT, l'indice Dow Jones prenait 0,43%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, cédait 0,25% et le S&P 500 était stable (+0,02%).

Continuant la correction entamée en début de semaine après l'envolée des indices à la fin de l'année, le Dow Jones s'était replié mercredi de 0,76% à 37.430,19 points.

L'indice Nasdaq avait cédé 1,18% à 14.592,21 points et l'indice élargi S&P 500 avait rendu 0,80% à 4.704,81 points.

Les rendements sur les bons du Trésor étaient en nette hausse dans le sillage des minutes de la Fed publiées mercredi indiquant que les baisses de taux, très attendues par le marché, sont encore très incertaines. 

Dans le compte-rendu de sa dernière réunion monétaire, la banque centrale américaine estime "approprié" de maintenir ses taux élevés tant que l'inflation n'est pas revenue à un niveau suffisamment proche de l'objectif de la Réserve fédérale, soit 2% par an.

"Une certaine anxiété grandit à l'idée que la Fed ne réduise pas ses taux autant que prévu", a commenté Patrick O'Hare de Briefing.com

Les rendements obligataires à dix ans dépassaient 3,98% contre 3,91% mercredi.

Du côté des indicateurs, les créations d'emplois dans le secteur privé sont ressorties plus nombreuses que prévu en décembre à 164.000 contre 114.000 attendues par les analystes, semblant montrer que le marché du travail est encore dynamique.

Les chiffres officiels de l'emploi sont attendus vendredi. Les créations d'emplois devraient être moins nombreuses qu'en novembre à 162.000 contre 199.000, selon les analystes. Le taux de chômage devrait passer de 3,7% à 3,8%.

Par ailleurs, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage sont restées faibles, reculant de 18.000 à 202.000, un plus bas depuis trois mois à la surprise des analystes.

A la cote, les laboratoires Eli Lilly prenaient 0,80% après avoir annoncé le lancement d'un site  de distribution directe de ses médicaments vedettes dont ceux contre le diabete qui favorise la perte de poids et est commercialisé sous le nom de Mounjaro.

"La complexité du système de santé américain ajoute au fardeau auquel sont confrontés ceux affectés d'une maladie chronique", affirme le PDG David Ricks dans un communiqué. "Avec LillyDirect, notre objectif est d'alléger ces difficultés en simplifiant l'expérience du patient", a-t-il ajouté.

Les titres du laboratoire danois Novo Nordisk cotés à New York, fabricant du médicament concurrent Ozempic, grimpaient de 2,39%.

Les actions de la chaîne de pharmacies Walgreens Boots Alliance décrochaient de presque 11%. 

La société a affiché des résultats conformes aux prévisions au 1er trimestre et maintenu ses perspectives annuelles mais elle a réduit le montant de son dividende afin de préserver de la trésorerie.

L'enseigne concurrente CVS perdait 1,11%.

Apple, première capitalisation de la place new-yorkaise, perdait 1,34%, plombant le Nasdaq. Les perspectives du titre de la firme à la pomme ont été révisées à la baisse par la banque d'investissement Piper Sandler, après déjà un avis négatif de Barclays la semaine dernière.

Le fabricant de vélos d'appartements connectés Peloton accélérait de plus de 7% à 5,76 dollars après avoir annoncé un partenariat avec TikTok pour créer une plateforme d'exercices en video.

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