Volotea sans turbulences

On l’attendait le 1er août, c’est finalement le 11 septembre dernier que le premier avion de la compagnie low-cost espagnole Volotea a atterri à l’aéroport de Metz- Nancy-Lorraine. En provenance de Nantes, le Boeing 717 avait à son bord une quarantaine de passagers. Un ballet qui aura lieu désormais trois fois par semaine. Et la direction de l’aéroport, avec la région Lorraine aux commandes, ne compte pas en rester là, d’autres destinations pourraient être ajoutées au plan de vol.

C’est le 11 septembre dernier que le premier avion de la compagnie low-cost espagnole Volotea en provenance de Nantes a atterri à l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine. Trois liaisons hebdomadaires sont désormais proposées.
C’est le 11 septembre dernier que le premier avion de la compagnie low-cost espagnole Volotea en provenance de Nantes a atterri à l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine. Trois liaisons hebdomadaires sont désormais proposées.
C’est le 11 septembre dernier que le premier avion de la compagnie low-cost espagnole Volotea en provenance de Nantes a atterri à l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine. Trois liaisons hebdomadaires sont désormais proposées.

C’est le 11 septembre dernier que le premier avion de la compagnie low-cost espagnole Volotea en provenance de Nantes a atterri à l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine. Trois liaisons hebdomadaires sont désormais proposées.

Atterrissage sans encombre, le 11 septembre dernier, sur le tarmac de l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine, pour le Boeing 717 de la compagnie espagnole Volotea Airlines, en provenance de Nantes. La quarantaine de passagers nantais, particuliers et professionnels du voyage, ont été accueillis par le Comité Régional du Tourisme lorrain en vue de visiter la région et d’être en mesure de la promouvoir au mieux. Une première pour la compagnie low-cost espagnole dont l’offre se concentre autour des métropoles européennes avec des connexions directes. Elle propose désormais trois vols hebdomadaires qui relieront les deux capitales régionales en 1h30, les mardi, jeudi et dimanche. Un Boeing 717 de 125 passagers assurera la liaison avec un prix d’appel de 29 euros TTC l’aller. Moins cher et plus rapide que le train, le TGV, qui avait d’ailleurs obligé Air France à fermer cette liaison en 2007. Des billets qui sont vendus via le site internet de la compagnie mais également en agences de voyages.

Pas le droit à l’erreur

«L’arrivée de la compagnie Volotea marque un pas vers le développement de l’outil aéroportuaire lorrain et va de pair avec nos ambitions de développement», a souligné, visiblement satisfait, Patrick Abate, vice-président du Conseil régional et président du l’Aéroport Metz-Nancy- Lorraine. Créée par deux Espagnols, précédemment fondateurs de Vueling Airlines, la compagnie propose depuis le 5 avril plus de 50 destinations européennes. A ce jour, 1 000 réservations sur le Metz-Nantes ont été enregistrées mais la compagnie ibère s’est fixé comme objectif de vendre, en un an, 25 à 30 000 des 40 000 sièges proposés via les trois liaisons hebdomadaires. Et pour durer, Volotea n’a pas droit à l’erreur, l’expérience low-cost de la compagnie italienne MyAir s’étant révélé un échec, puisque Venise et Milan n’ont été desservis que durant l’été 2007. Pour être rentable et maintenir des tarifs attractifs, le taux de remplissage des avions doit être d’au moins 70 %, c’est pour cette raison que deux vols ont déjà été annulés faute de passagers. La compagnie ne possédant que neuf avions a fait le choix de privilégier les vols les plus rentables. Cet été d’autres compagnies sont venues poser leur avions sur le tarmac de l’aéroport lorrain. Ainsi, Air France dessert Calvi et Figari en Corse jusqu’au 29 septembre. Air Algérie a étoffé son offre, trois vols réguliers hebdomadaires vers Alger, avec un vol saisonnier vers Constantine les mercredis, et les lundis vers Oran. Volotea n’exclut pas, si le succès est au rendez-vous, d’élargir son offre avec des lignes vers le sud. A l’exemple de l’aéroport de Strasbourg depuis lequel elle propose des offres vers Bordeaux ou Montpellier. L’opérateur ne perd pas le nord.