Virginie Caurraze, fondatrice du collectif des FEES : «Notre objectif est de favoriser l’accès des femmes à l’entrepren…
Le 29 octobre à la salle des Carrières de Maxéville (Meurthe-et-Moselle), le collectif des Femmes et entrepreneuses du Grand Est (FEES) entend fêter sa première année d’existence. Ce réseau fait partie de la dizaine de structures choisies par la région Grand Est pour développer l’entrepreneuriat au féminin. Fondé et piloté par Virginie Caurraze, de l’agence de communication Click & Lick, le collectif intervient sur toute la région. Une personne ressource arrive en Moselle pour couvrir le territoire à la fin du mois d’août. Une soirée de déploiement du FEES à Metz est prévue le 27 août.
Votre collectif fait partie de la dizaine de structures retenues dans un appel à projets de la région sur l’entrepreneuriat au féminin. Quelle est votre particularité ?
La bienveillance et l’entraide s’affichent comme les principaux composants de notre ADN ! Nous ne sommes pas un réseau d’affaires (même si elles se font naturellement) mais un collectif pratico-pratique pour l’acquisition de connaissances dans différents domaines en lien avec le développement entrepreneurial.
Comment s’organise votre couverte géographique ?
Nous ciblons l’ensemble des femmes entrepreneuses de la région. Pour ma part, je suis basé dans l’agglomération nancéienne et intervient notamment sur ce territoire et les autres. A partir de la fin du mois, nous aurons également une personne en Moselle et plus particulièrement sur Metz. Nous allons d’ailleurs organiser une soirée de déploiement du FEES en Moselle le 27 août au Bleu Jasmin à Montigny-lès-Metz.
Les femmes apparaissent toujours comme les «parents pauvres » de l’entrepreneuriat, comment tenter de changer la donne ?
Les freins se sont souvent les femmes elles même qui se les créent. L’objectif du collectif est de favoriser l’accès à toutes les femmes à l’entrepreneuriat quelle que soit leur origine géographique, leur âge ou leur niveau de formation.
Comment y parvenir ?
En leur offrant l’accès à un véritable réseau féminin basé sur l’entraide, la bienveillance et la convivialité. Notre collectif permet aussi l’acquisition de connaissances dans différents domaines comme la communication digitale, les outils de pilotages ou encore la prospection commerciale. Nous organisons également des événements permettant de rompre l’isolement des femmes. Dès la mi-mai et jusqu’à la mi-juillet, nous avons organisé des groupes de soutien «Reprise de l’activité après Covid » via des visioconférences hebdomadaires.
Combien de femmes entrepreneuses composent aujourd’hui votre collectif ?
Une centaine d’entrepreneuses, ou en cours de création, sont présentes. Elles viennent de toute la région et touchent différents secteurs d’activité.
Quel est l’objectif de la soirée de fin octobre ?
C’est mettre en lumière la richesse et la diversité des femmes entrepreneuses du Grand Est au parcours souvent atypiques mais tellement inspirants.
Emmanuel VARRIER