Clubs et Réseaux d'entrepreneurs : vers un retour à l’essentiel...
Quand l’impossible devient possible ! Ce thème d’une soirée de rencontres de la section nancéienne du Centre des jeunes dirigeants annoncée le 2 octobre à l’opéra national de Lorraine à Nancy résonne aujourd’hui comme un véritable mantra pour l’écosystème entrepreneurial.
Dans une conjoncture générale de plus en plus incertaine, des inquiétudes grandissantes, la recherche de solutions pour faire face à une adaptation continue est devenue la quête ultime pour bon nombre. Lieu de partage, de rencontre et d’enrichissement personnel et professionnel (c’est du moins ainsi qu’une grande majorité se présente) les clubs et réseaux d’entrepreneurs semblent avoir une place de plus en plus importante à jouer. Reste que les règles ont changé ! Après une période de résilience certaine pendant la crise sanitaire il y a deux ans, suivie d’une phase de reconquête de légitimité, les choses aujourd’hui n’apparaissent plus réellement comme avant. L’atmosphère générale a changé pour de multiples raisons et une accélération frénétique, notamment dans les prises de décisions, semblent s’imposer.
De nouveaux codes apparaissent, des aspirations nouvelles s’installent. Les responsables de cette typologie de structures se doivent de s’adapter. Les réseaux historiquement ancrés en local le savent et tentent, avec plus ou moins, de réussite de se réinventer. Avec des moyens beaucoup en deçà des machines de guerre marketing de réseaux nationaux tissant de plus en plus leur toile sur les territoires, ils semblent être entrés dans une nouvelle phase. La quête de l’adhérent demeure encore trop souvent mise en avant mais le volume ne fait pas forcément la qualité et la légitimité d’une organisation.
Les entrepreneurs d’aujourd’hui, comme ceux d’hier d’ailleurs, sont à la recherche de véritables solutions pratico-pratiques à leurs problématiques du quotidien. Les grandes interrogations quasi philosophiques, souvent déployées à l’occasion de grandes rencontres, peuvent parfois lasser et surtout être jugées comme en totale déconnexion des véritables préoccupations du tissu entrepreneurial local. Un retour à l’essentiel semble s’imposer...