Val-de-Marne: Jean-Luc Mélenchon finit la campagne dans des quartiers populaires

Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon est allé vendredi soir apporter son soutien à deux candidats du Val-de-Marne, dans des circonscriptions populaires, clôturant la campagne des législatives avec un discours axé sur l'international et des thèmes qui crispent...

Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon (c) rencontre des habitants lors d'une visite de soutien au candidat du Nouveau Front Populaire (NFP) aux législatives, Adel Amara (g), le 5 juillet 2024 à Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne © EMMANUEL DUNAND
Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon (c) rencontre des habitants lors d'une visite de soutien au candidat du Nouveau Front Populaire (NFP) aux législatives, Adel Amara (g), le 5 juillet 2024 à Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne © EMMANUEL DUNAND

Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon est allé vendredi soir apporter son soutien à deux candidats du Val-de-Marne, dans des circonscriptions populaires, clôturant la campagne des législatives avec un discours axé sur l'international et des thèmes qui crispent certaines voix au sein du Nouveau Front populaire.

A Champigny-sur-Marne, Lyès Louffok, 29 ans, activiste pour les droits des enfants et candidat choisi par LFI pour le Nouveau Front populaire, est arrivé en première place au premier tour avec 33% des votes.

Mais il pourrait souffrir du retrait du député macroniste sortant Frédéric Descrozaille (18,6%), qui a appelé à voter pour le maire LR de Saint-Maur-des-Fossés Sylvain Berrios (28%) pour faire barrage à LFI, tandis qu'une candidate RN, Anne-Gaëlle Sabourin, est également au second tour avec 18,2% des votes.

"Je crains qu'il (M. Berrios) ne fasse alliance avec le RN", a lancé M. Louffok avant de céder la place à M. Mélenchon, qui a appelé les personnes rassemblées place Lénine à élire "Lyès pour porter la voix de tous les sans-voix".

Surtout, il s'est adressé au public plutôt jeune qui a, en très large majorité, levé la main quand le leader insoumis a demandé à ceux ayant au moins un grand-parent étranger de le faire.

"La nouvelle France, c'est vous, je vous demande de vous l'approprier", a-t-il lancé, décrivant une "France urbanisée, une France féminisée, une France plus éduquée".

Il a à nouveau exclu la participation d'Insoumis à un "gouvernement de coalition" et a insisté sur la politique étrangère, en promettant notamment qu'une majorité NFP reconnaîtrait un Etat de Palestine.

Un message qui passe plutôt bien à Champigny: "Je sais que c'est une figure clivante, mais moi, tant que je n'ai pas Jordan Bardella Premier ministre...", évacue Wilfried Gebauer, 35 ans, venu là "par curiosité", même s'il dit savoir déjà qu'il votera à gauche.

Valérie Aissani est venue là parce qu'elle est "inquiète pour la France". "C'est un leader politique, c'est bien qu'il vienne", explique-t-elle, tout en s'étonnant que Julien Léger, candidat NFP mais côté Parti communiste, qui se présente pour l'autre circonscription recouvrant Champigny, ne soit pas présent.

Plus tôt dans la journée, M. Mélenchon s'était rendu à Villiers-sur-Marne pour soutenir Adel Amara, 37 ans, autre candidat de la société civile, qui fait comme M. Louffok face à une triangulaire, avec une candidate du Modem, Maud Petit, et un du RN, Alain Philippet.

Mercredi, il s'était rendu à Cergy (Val-d'Oise) en soutien à Aurélien Taché.

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