Urgo Healthcare renforce son ancrage dans la métropole dijonnaise
Le groupe Urgo Healthcare a inauguré une nouvelle plateforme logistique implantée à Ouges, près de Dijon, représentant une enveloppe financière de 22 millions d’euros, dont une aide de 396 000 euros provenant de l’ADEME.
La nouvelle structure occupe une superficie de 16 000 m² sur un terrain de 7 hectares. Près de 15 000 palettes de produits y seront stockées notamment des pansements, des films gel, des vitamines, des médicaments ou encore des produits de santé naturels. L’inauguration de cet espace a eu lieu le 9 octobre dernier en présence notamment de Briac Le Lous, président des Laboratoires Urgo Healthcare, Jean-Claude Girard, maire d'Ouges et Vincent Thomas, président de l'université de Bourgogne.
Cette infrastructure permettra de traiter les 1000 commandes quotidiennes provenant de 18 000 pharmacies en France et d’assurer les expéditions vers 10 filiales et une vingtaine de partenaires à l’échelle internationale. Pour assurer le confort thermique de la bâtisse, le groupe a opté pour la géothermie. Il s’agit d’une technologie qui exploite la chaleur stockée sous la surface de la terre pour produire de l’énergie. Ce dispositif permettra de couvrir jusqu’à 98% des besoins de refroidissement et 82% des besoins de chauffage. La réduction de l’émission annuelle est estimée à 21 tonnes de CO2.
Une santé financière solide
Par ailleurs, il importe de souligner que le chiffre d’affaires de l’entreprise Urgo a triplé en deux décennies pour atteindre 870 millions d’euros cette année. Cette forte croissance lui permet désormais d’envisager de doubler sa présence à Ouges en y construisant un second bâtiment dans les prochaines années. En parallèle, l’enseigne s’apprête à investir de nouveaux locaux au premier semestre 2025. Ses équipes s’installeront en effet dans les bureaux de Dauphine Dijon, actuellement en construction. Avec cinq sites et 1 300 emplois à son actif, Urgo se positionne comme un acteur économique majeur de la Région Bourgogne-Franche-Comté où il représente plus d’un quart des emplois liés aux industries de santé.