Urbanloop en route vers le futur

Le projet Urbanloop, transport en commun de demain développé depuis plus de deux ans par le collégium Lorraine INP de l’Université de Lorraine, vient de battre le record du monde de la plus faible consommation énergétique pour un transport sur rail, fin mai, en présence de Jean-Baptiste Djebbari, le ministre des Transports.

Urbanloop, le transport en commun de demain, pourrait voir des lignes mises en place dans le Grand Nancy à partir de 2025.
Urbanloop, le transport en commun de demain, pourrait voir des lignes mises en place dans le Grand Nancy à partir de 2025.


Futuriste hier, réalité aujourd’hui, ancré dans le paysage multimodal demain ! Avec son 0,47 centimes d’euros de consommation électrique pour une distance de 1 km à 52 km/h, Urbanloop, le transport en commun développé par le collégium Lorraine INP de l’Université de Lorraine et SAS aujourd’hui (incubée par l’Incubateur Lorrain), apparaît réellement sur les rails. Le 28 mai, en présence de Jean-Baptiste Djebbari, le ministre des Transports, ces drôles de capsules ont battu le record du monde de la plus faible consommation énergétique pour un transport sur rail sur un circuit installé sur l’aérodrome de Nancy-Tomblaine.


Dans le Grand Nancy en 2025

La jeune SAS, pilotée par Jean-Philippe Mangeot, le directeur du projet, continue ses levées de fonds histoire d’aboutir «à un système clef en mains et prêt à être vendu.» Ce genre de métro automatique est d’ailleurs retenu dans le cadre de l’appel à innovations mobilités du ministère de la Transition écologique chargé des transports pour les «Jeux olympiques et paralympiques 2024» à Paris. Urbanloop connectera le stade nautique olympique au RER A francilien. La Métropole du Grand Nancy affiche également son intérêt pour ce nouveau type de transport. Des études de faisabilité sont en cours et concerneraient plusieurs tracés de ligne : une entre le parc des expositions à Vandœuvre et le centre de Nancy, et une autre entre Maxéville et le parc de la Pépinière. Cette dernière pourrait être mise en service à l’horizon 2025. Coût annoncé par certains : un millions d’euros pour un kilomètre de ligne.