Immobilier
UNPI Lorraine : une double présidence et un plan à cinq ans
Double présidence à l’UNPI (Union nationale des propriétaires immobiliers) Lorraine et un plan à cinq ans avec deux maîtres-mots : moderniser et diversifier. Depuis mi-avril, l’avocate nancéienne Frédérique Lemaire-Vuitton, spécialisée en droit de l’immobilier, et Jean-François Thouvenin, conseil en gestion de patrimoine, ont succédé à Jacky Dal Lago (qui ne se représentait pas) à la tête de cette union qui entend s’affichait comme un marqueur de l’immobilier privé.
La première est plus «lettres», son homologue affiche un ADN «chiffres» ! La synergie et la complémentarité apparaissent totales. Depuis mi-avril Frédérique Lemaire-Vuitton, avocate nancéienne spécialisée en droit de l’immobilier et Jean-François Thouvenin, conseil en gestion de patrimoine au sein de la banque UFF (Union financière de France), forment un binôme à la présidence de l’UNPI (Union nationale des propriétaires immobiliers) Lorraine. «C’est une première au niveau national d’avoir une double présidence», assure Laetitia Zimmermann, la directrice de l’union. «Cela était d’ailleurs plus que nécessaire d’être deux à la présidence de l’union. Nous sommes tous les deux actifs et il était quasiment impossible d’assurer seule cette fonction de président», assure Jean-François Thouvenin. Une implication certaine histoire de défendre l’étendard des propriétaires privés véhiculant toujours une flopée de stéréotypes. «L’imaginaire collectif a la vie dure ! Les adhérents version marchands de biens n’existent plus, du moins dans notre région», complète Frédérique Lemaire-Vuitton. Reste que l’image du «méchant propriétaire» perdure à Épinal.
Intérêt collectif
Les choses évoluent et depuis plusieurs années l’UNPI Lorraine renforcent ses actions pour s’inscrire durablement dans l’écosystème local «pour faire réellement reconnaître les propriétaires privés et ce qu’ils peuvent également apporter à l’intérêt collectif.» Exemple typique : le rôle social (ce qui peut apparaître paradoxal) que peuvent jouer les propriétaires privés. «Nous travaillons énormément sur ce sujet histoire de convaincre les propriétaires qu’ils peuvent prendre comme locataires des personnes répondant aux critères sociaux. Le parc privé peut s’afficher comme une réponse à cette problématique.» Des problématiques, des interrogations, la sphère des propriétaires privés n’en manque pas. L’interdiction de louer certains types de logements (F et G dans la classification) et l’obligation de rénover les logements de classification E suite au projet de loi climat entraînent les troupes de l’UNPI Lorraine à se mobiliser pour accompagner, au mieux, leurs adhérents-propriétaires, dans ces méandres et obligations législatives. Fonctionnant comme une véritable PME, «grâce à une équipe de salariés et de bénévoles plus qu’impliquée», assure le duo de présidents, l’UNPI Lorraine entend accélérer dans cette implication plus que nécessaire. Un plan sur cinq ans vient d’être mis en œuvre depuis l’élection du binôme présidentiel. Fils rouges annoncés : modernisation et diversification. Moderniser : «en proposant de nouveaux services en adéquation avec l’évolution sociétale et aux problématiques actuelles, en adaptant notre offre de services et de conseils juridiques.» Objectifs affichés : toucher des nouvelles typologies d’adhérents à l’image des primo-accédants. Diversifier : «en créant une véritable communauté de l’immobilier privé avec les différents acteurs de l’écosystème local», assure Laetitia Zimmermann. Une donne lancée l’an passé à l’occasion des 100 ans de l’UNPI Lorraine en octobre dernier. Une UNPI Lorraine version réseaux additionnée à un renforcement et développement de son ADN de défense des propriétaires. La stratégie est en place, reste à accentuer sa mise en œuvre.
L’UNPI en mode foncière...
Nom de code : Foncières de France. Signe particulier : nouvelle association issue de l’UNPI au niveau national. Née de la crise sanitaire de la Covid-19 où de nombreux opérateurs ont alerté le gouvernement sur les conséquences des impayés de loyers commerciaux, cette nouvelle association a pour objet de défendre les intérêts de foncières privées françaises non cotées dont les dirigeants consacrent l’essentiel de leur temps à la gestion et au développement de leurs actifs.