Une zone d’activité et des logements en plein coeur de la ville
Une étude de pré-programmation pour la requalification du quartier de la gare de Ham - Muille-Villette a été réalisée à la demande de la communauté de communes du Pays Hamois. Ce projet d'aménagement de ce quartier de 37 000 m2 pourrait accueillir des logements et des activités tertiaires.
Lors d’une réunion publique, le maire de Ham et président de la communauté de communes du Pays hamois, Marc Bonef, et les deux cabinets d’architectes retenus, Expertise urbaine et Targowla, ont présenté cette étude de réaménagement du quartier. Ces deux cabinets ont étudié ce projet en suivant la démarche demandée par les trois communes qui entourent la gare – Eppeville, Muille-Villette et Ham –, la SNCF et RFF (Réseau ferré de France).
Une révision du PLU est donc nécessaire pour la réalisation du futur projet. Marc Bonef a souligné lors de cette réunion l’opportunité extraordinaire de réaliser une zone d’activité en centre-ville alors que la ville n’a plus de terrains à bâtir.
Des logements et des activités tertiaires
Le scénario retenu est la construction de 33 maisons de ville et la mise à disposition de 26 lots libres sur le terrain disponible situé entre le boulevard de la Liberté et les voies ferrées, sans toucher à l’espace boisé classé. Cet aménagement, situé plus particulièrement sur l’ancienne gare de fret, inutilisée depuis plusieurs années, permettrait d’étirer le quartier de la gare vers le centre de la ville. Des passages piétons et une voirie seraient tracés. Le dirigeant d’Expertise urbaine, Pascal Reysset, a également émis l’idée de créer un bâtiment tertiaire qui permettrait de couvrir les nuisances sonores. Ce bâtiment accueillerait le siège de l’intercommunalité avec un ensemble de bureaux, salles de réunion et de formation, ainsi que l’office de tourisme. La deuxième partie serait réservée à de l’activité tertiaire. Cette typologie d’activités pourrait intégrer des parcelles pour les artisans, notaires, bureaux d’étude, centre médical, centre de formation. Bien évidemment, un parking d’une soixantaine de places est prévu, sans compter les places de parking pour les logements avec une mise en place d’un plan de gestion de l’éclairage public. En parallèle des constructions, des bassins de stockage des eaux pluviales ont également été prévus.
Des projets pour la minoterie
Les cabinets d’architectes ont également présenté des réflexions sur le site de la minoterie, un bâtiment de grande facture architecturale en partie à l’abandon, qui a attiré l’oeil des professionnels. Les architectes envisageraient de conserver partiellement le bâtiment en allégeant la masse bâtie. « Ce bâtiment serait idéal pour la construction de décors de théâtre », a suggéré l’architecte. Quant à la réalisation de ce projet d’aménagement du quartier de la gare, le calendrier n’a pas encore été déterminé. Il faudra avant tout trouver le financement qui devrait s’élever à environ 600 000 euros. « Un projet déficitaire que la collectivité pourrait supporter », a précisé Marc Bonef.