Une résidence étudiante pour préparer sa retraite

Spécialiste de l’investissement en nue-propriété, Perl a récemment lancé un projet de résidence étudiante à Dijon. 95 studios devraient voir le jour au deuxième trimestre.

La résidence étudiante Bruges 2 sera construite grâce à des investisseurs optant pour la nue-propriété. © L’Ours Blanc
La résidence étudiante Bruges 2 sera construite grâce à des investisseurs optant pour la nue-propriété. © L’Ours Blanc

Entre la Cité de la gastronomie et le port du canal, une résidence étudiante dijonnaise de 95 studios commencera à sortir de terre dans les prochaines semaines pour une livraison attendue au deuxième trimestre 2027. Bruges 2 comptera sept étages avec une terrasse en rooftop. "Ce seront des appartements de 22 mètres carrés en moyenne avec cuisine et salle de bain", souligne Nicolas de Bucy, directeur général de Perl.

L’architecture contemporaine mettra en valeur la brique et respectera à la fois la réglementation énergétique 2020 tandis que les appartements bénéficieront du label BEE+. Perl s’est engagé avec Linkcity sur ce projet qui s’inscrit dans un environnement global comprenant un espace maraîcher. Le futur parc Eiffel attendu d’ici 2025 complètera le quartier, tandis que les étudiants profiteront du tramway à proximité.

Loger les étudiants à prix réduit

Dijon compte 40 000 étudiants, soit environ 15 % de sa population. Les prévisions qui estiment que 5 000 étudiants supplémentaires devraient choisir la ville dans les deux prochaines années par le biais, entre autres, du campus Vatel en 2026, école de management hôtelier. La construction de logements s’impose donc.

Actuellement, 15 % des étudiants dijonnais résident dans des logements universitaires, tandis que 43 % se tournent vers le parc locatif privé indique Perl. Pour offrir une solution à prix accessible, Perl construit la résidence Bruges 2 à partir du concept de démembrement associé à de l’usufruit locatif social ou intermédiaire.

Préparer sa retraite

Surtout développé en zone immobilière tendue comme la région parisienne, le principe s’est peu à peu étendu à d’autres zones avant d’arriver à Dijon. "Nous faisons de l’investissement en nue-propriété depuis 2000. Nous avons désormais une expérience qui rassure les investisseurs sur le fonctionnement", complète Nicolas de Bucy. Concrètement, l’acquisition en nue-propriété permet aux candidats à l’investissement de profiter d’une décote de 39 % sur le prix initial. Dans le cas de la résidence Bruges 2, le prix s’étend de 53 400 à 70 000 euros.

D’abord destinée aux plus gros portefeuilles, la solution a évolué pour s’ouvrir à des investisseurs plus modestes désireux de préparer leur retraite. "Il y a aussi des avantages fiscaux, car cette acquisition ne rentre pas dans le calcul de l’impôt sur la fortune immobilière tandis que les intérêts d’emprunt sont déductibles." Nicolas De Bucy rappelle qu’en retour, l’investisseur ne touche aucun revenu pendant la période, mais que la décote correspond à une contrepartie financière.

À l’issue de la période de démembrement, le propriétaire peut soit vendre le bien en profitant de la plus-value, le conserver pour le mettre en location ou occuper le logement, en particulier dans le cas d’un bien moins spécifique qu’une résidence étudiante. Mis en commercialisation début février, l’ensemble des studios se trouvent déjà sous option.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert