Une reconstruction toujours prévue

En 2008, il était déjà question de reconstruire le Centre hospitalier de Sambre-Avesnois, situé actuellement boulevard Pasteur à Maubeuge. Un lieu d’implantation du projet était cité : à l’est de la commune, route d’Assevent, la RD 959, à proximité du centre pénitentiaire.

Une vue de l’actuel centre hospitalier Sambre-Avesnois, à Maubeuge.
Une vue de l’actuel centre hospitalier Sambre-Avesnois, à Maubeuge.
Une vue de l’actuel centre hospitalier Sambre-Avesnois, à Maubeuge.

Une vue de l’actuel centre hospitalier Sambre-Avesnois, à Maubeuge.

A l’époque, le coût de ce projet était estimé à 242 millions d’euros, l’Etat devant être sollicité à hauteur de 100 millions. Baptisé «Hôpital 2015», il reposait sur le constat que l’actuel site ne permettait pas d’extension sur place et qu’il manquait en outre de fonctionnalité, tant dans les circulations intérieures que dans les accès et parkings extérieurs. Le nouvel hôpital permettrait, disait-on, la création d’une trentaine de lits, la capacité d’accueil devant passer à terme de 297 à 429 lits.

En juillet 2013, l’Agence régionale de santé a confirmé l’inscription de la reconstruction dans le Schéma régional d’investissement en santé (SRIS), tout comme celui de Lens. Une validation qui satisfaisait Rémi Pauvros, président régional de la Fédération hospitalière de France, député et encore maire de Maubeuge à ce moment-là. Il y a un an, l’hôpital était alors qualifié de «vétuste», ses premières installations remontant aux années soixante.

Où en est-on ? En juin 2014, à l’Assemblée nationale, le sujet a été évoqué lors d’un échange entre Rémi Pauvros et Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie. Le premier invoquait l’égalité de traitement des territoires et la seconde indiquait que l’établissement sambrien finalisait un projet médical, attendu pour cet été 2014, avec le CHRU de Lille et le CH de Valenciennes. A l’écouter, le projet faisait toujours partie des priorités de l’Agence régionale de santé du Nord-Pas-de-Calais, à charge pour celle-ci, bien sûr, d’apprécier la faisabilité du projet.