Une Parent)(èse de bien-être dans un monde de brutes

Accueilli dans une ambiance zen qui contraste avec l’agitation qui règne en ville, dès que vous avez refermé la porte du centre de détente et de relaxation Parent)(èse, rue de Beauvais à Amiens, vous entrez dans un autre monde. Un monde d’odeurs, de sensualité, de bien-être dans lequel évoluent Catherine Brosseau, créatrice du centre, et Eugénie Pichutka, esthéticienne. « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. » Cette phrase, extraite du poème L’Invitation au voyage de Charles Baudelaire dans le recueil Les Fleurs du Mal, pourrait être la devise de l’établissement amiénois.

Eugénie, devant la vitrine qui vous rappelle que des cartes et des coffrets cadeaux sont disponibles pour les fêtes.
Eugénie, devant la vitrine qui vous rappelle que des cartes et des coffrets cadeaux sont disponibles pour les fêtes.

 

Eugénie, devant la vitrine qui vous rappelle que des cartes et des coffrets cadeaux sont disponibles pour les fêtes.

Eugénie, devant la vitrine qui vous rappelle que des cartes et des coffrets cadeaux sont disponibles pour les fêtes.

Sur Amiens, il y a déjà beaucoup d’instituts de beauté, c’est pourquoi j’ai voulu créer un institut axé sur le côté relaxation, détente, bien-être. » Voilà pourquoi, après deux ans de formation et les félicitations du jury de l’Ecole des Spa et instituts de Paris (agréée par la Fédération française de massage bienêtre), Catherine Brosseau s’est lancée dans l’aventure.
Chef d’entreprise, adepte du massage qu’elle « adore encore recevoir », Catherine a commencé à le pratiquer. « Alors, j’ai eu envie d’aller plus loin, j’ai eu envie de transmettre la passion et le bienfait du massage » explique cette adepte du yoga. « Je suis beaucoup dans l’intériorité de l’être, ce n’est donc pas par hasard que je suis arrivée au massage. » Des massages « qui n’ont aucune vertu thérapeutique » tient à préciser Catherine qui insiste sur le fait qu’elle n’a d’ailleurs « pas le droit d’utiliser le mot massage, mais massage bien-être ». Pas de connotation thérapeutique donc et pour couper court à toute supputation, pas non plus de connotation scabreuse : « Ici, on ne se fait pas masser nu ! »

Cartes et coffret cadeaux
« Il y a encore un certain tabou en ce qui concerne le corps. En Occident, les gens ne sont pas habitués à se faire masser alors qu’en Asie et en Afrique, ils le font dès leur plus jeune âge. » La pudeur et l’éducation ne sont pourtant pas les seuls freins pour franchir la porte de l’établissement qui apporte pourtant un bien-être indéniable – « je le vois sur le visage des gens : ils sont plus détendus et apaisés quand ils repartent et c’est un bonheur de leur apporter cela ». Il y aussi le côté financier car se faire masser, du moins de manière régulière, « n’est effectivement pas à la portée de toutes les bourses », reconnaît Catherine. Pourtant, si la clientèle fidèle est plutôt aisée, les cartes et les coffrets cadeaux (cartes + produits 5 mondes) que propose l’institut en cette période de Noël permet à chacun de s’initier aux bienfaits de cette pratique, ainsi qu’aux différents soins du corps et du visage prodigués par Eugénie qui, à l’instar de sa patronne, ne quitte jamais son sourire. Un sourire communicatif qu’il faut essayer de garder en retournant dans le monde réel, une fois la porte franchie, cette fois dans l’autre sens.