Une industrie en pleine croissance qui recrute !

Les plasturgistes se sont mobilisés dans le cadre de la Semaine de l’industrie, avec pour objectifs de faire connaître leurs métiers et de séduire de la main-d’œuvre.

Une industrie en pleine croissance qui recrute !

La plasturgie a le vent en poupe dans le Nord-Pas-de-Calais. Avec ses 13 000 emplois et 300 entreprises, cette filière innove et surtout elle crée des emplois. A l’occasion de la Semaine de l’industrie, l’APAF (Action plasturgie Artois Flandres) a lancé avec les professionnels de ce secteur d’activité une opération séduction à destination du grand public. «Nous rencontrons tous des problématiques en matière de ressources humaines et nos entreprises se situent en pleine croissance. Alors que le chômage augmente, nous éprouvons les plus grandes difficultés à recruter, ce qui est paradoxal», explique Maxime Thibaut, dirigeant de ACPM (Chocques). Partant de ce constat, le projet de créer le groupe territorial d’ambassadeurs de l’industrie a été lancé. Il a permis de mettre autour de la table les industriels de la plasturgie, ainsi que les structures d’insertion et les demandeurs d’emploi, avec pour objectif de faire naître des circuits courts favorisant les recrutements locaux. Les structures telles que le PLIE et la Mission locale ont été impliquées dans la démarche et leur mission aura consisté à sélectionner des profils à partir des fiches de postes établies par les dirigeants de Jokey (Labourse), Mecaplast (Libercourt), PIREP (Busnes) et ACPM (Chocques). Demandeurs d’emploi, personnes en quête d’une orientation professionnelle ou d’un projet d’insertion ont été retenus.

 Motivation et implication. Plus qu’un savoir-faire, ces spécialistes de l’insertion recherchent avant tout un savoir-être. A l’occasion de la Semaine de l’industrie, une soixantaine de personnes intéressées ont pu participer à une visite d’ACPM qui usine des pièces pour l’industrie aéronautique et le domaine ferroviaire. L’occasion propice pour présenter des professions méconnues, comme le souligne Maxime Thibaut : «Nous voulons valoriser l’image de notre industrie et présenter une technologie de pointe. On veut inciter les jeunes à s’orienter vers nos métiers, on souhaite développer une appétence. Il existe de réelles possibilités pour les personnes motivées et impliquées, désireuses d’apprendre.»

D.R.

Une visite d’entreprise pour montrer un autre visage de l’industrie.

A l’issue d’une première série de visites de ce type, cinq candidats seront retenus pour effectuer chacun trois stages d’une semaine dans trois entreprises différentes. Ces dernières ont toutes leurs spécificités et des besoins qui leur sont propres. Elles exercent des métiers qui ne s’apprennent pas forcément à l’école et une immersion peut aider à découvrir des vocations. C’est l’objectif recherché par les chefs d’entreprise. Ils désirent par ce biais construire un véritable vivier et les personnes identifiées pourront décrocher un contrat. Il est même prévu, le cas échéant, d’intégrer des modules de formation pour compléter leur bagage technique.

Si cette expérience s’avère concluante, elle sera pérennisée et développée à plus grande échelle.