Une étude diagnosticen attente de validation

De gauche à droite, quatre des représentants de l’ESS de l’arrondissement d’Avesnes faisant partie du conseil local : Henri Deshayes, Marc Goujard, Patrick Bataille et Claude Cochard. C’était lors d’une réunion, mi-avril, à Aulnoye-Aymeries dans les locaux des Papillons blancs.
De gauche à droite, quatre des représentants de l’ESS de l’arrondissement d’Avesnes faisant partie du conseil local : Henri Deshayes, Marc Goujard, Patrick Bataille et Claude Cochard. C’était lors d’une réunion, mi-avril, à Aulnoye-Aymeries dans les locaux des Papillons blancs.

 

De gauche à droite, quatre des représentants de l’ESS de l’arrondissement d’Avesnes faisant partie du conseil local : Henri Deshayes, Marc Goujard, Patrick Bataille et Claude Cochard. C’était lors d’une réunion, mi-avril, à Aulnoye-Aymeries dans les locaux des Papillons blancs.

De gauche à droite, quatre des représentants de l’ESS de l’arrondissement d’Avesnes faisant partie du conseil local : Henri Deshayes, Marc Goujard, Patrick Bataille et Claude Cochard. C’était lors d’une réunion, mi-avril, à Aulnoye-Aymeries dans les locaux des Papillons blancs.

Dans l’arrondissement d’Avesnessur- Helpe, le nombre des structures de l’économie sociale et solidaire comptant au moins un salarié a été évalué à 449, réparties dans une quinzaine de catégories d’activités. Selon l’Insee, l’ESS y totalisait, en 2009, 6 092 postes de travail, soit près de 15% des emplois salariés. Ces chiffres figurent dans une étude diagnostic qui a été menée, ces derniers mois, par une agence lilloise (ID Act) dans le cadre d’une commande publique.
Cette économie – porteuse, comme son nom l’indique, de valeurs distinctes de l’économie marchande, mais dont la définition reste pour le moins complexe – a été reprise, maintenant, dans les politiques publiques et il sera intéressant de connaître les suites du travail entrepris en Sambre-Avesnois.
Il met en effet en présence, d’un côté, les représentants des deux structures régionales associatives regroupant les acteurs, grands et petits, de l’ESS (la Cress – ou Chambre régionale de l’ESS – et l’Apes – Acteurs pour une économie solidaire) et, de l’autre, les commanditaires de l’étude. Son coût, de 32 000 euros, a été réparti entre l’agglomération Maubeuge Val de Sambre (8 000 euros) et le Conseil régional (24 000 euros). En mai 2011, l’AMVS a confié le pilotage de l’étude à “Réussir en Sambre”, un groupement d’intérêt public qui réunit depuis 2010 la mission locale Sambre-Avesnois, le Plan local d’insertion et la maison de l’emploi Nord-Avesnois. Il s’agit d’un “outil” de l’agglomération Maubeuge Val de Sambre.

Où en est-on ? Les acteurs, réunis pour l’instant dans un conseil local, attendent un prochain comité de pilotage. Ils comptent bien réagir au contenu de l’étude (dont ils ont eu communication), à la méthode suivie et aux suites politiques qui lui seront données. Etant donné l’enjeu stratégique officiellement affiché, ils entendent se montrer très vigilants. En attendant, ils s’attachent à la mise au point des statuts d’un “conseil territorial” appelé en principe à devenir l’acteur principal de la future stratégie de développement de l’ESS dans ce secteur de la Sambre-Avesnois.