Salon du travail 2024 à Longuenesse
Un salon global pour un territoire qui recrute
Le 28 mars, Sceneo à Longuenesse, près de Saint-Omer accueillait le salon du travail. Une journée, 150 exposants et près de 1 000 offres à pourvoir.
Dans la spacieuse salle du Sceneo de Longuenesse, près de 150 exposants se sont réunis le 28 mars pour la nouvelle édition du salon du travail. Une journée entière dédiée aux métiers et au recrutement. 1 000 offres étaient à pourvoir et près de 3 000 visiteurs étaient attendus. Au matin, avant même l’ouverture, ils étaient déjà une centaine à patienter. «Ces gens sont en recherche active. C’est un territoire qui recrute, je n’ai jamais vu autant d’acteurs réunis sur un salon», se réjouit Philippe Lamblin, délégué aux emplois auprès du préfet et du président de la région Hauts-de-France.
Des entreprises locales comme Wizpaper, Bonduelle, en passant par La Station et le campus connecté, cette septième édition couvrait un large panel de besoins. «Ce salon allie une complétude des formations et des entreprises», souligne Sophie Pagès, sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Omer. «Il propose des aides au logement, à la mobilité, mais aussi à la garde d’enfants... De quoi résoudre toutes les difficultés faisant barrage au retour à l’emploi».
Recruter de façon innovante
De leur côté, les entreprises font tout pour séduire les candidats et s’adapter. «Certains secteurs peinent, comme le service à la personne ou l’industrie, et sur ce salon, on découvre des méthodes pour attirer», complète Sophie Pagès. La réalité virtuelle est un parfait exemple d’outil de recrutement. Tout un stand lui était dédié. «On l’utilise pour permettre aux visiteurs d’imaginer des métiers avant même de faire partie d’une formation» démontre Philippe Lamblin.
Pour illustrer les avantages de cette technologie, le distributeur de produits et services de réalité virtuelle Matts Digital a fait le déplacement. Sur ses tables, des systèmes de VR high tech pour apprendre et valoriser un métier tel qu’un simulateur de soudage. «Cela peut attirer même les gens qui ne s’y connaissent pas du tout, mais qui voudraient tester», confirme à son tour Joël Duquenoy, président de la Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (Capso).
«Renforcer les liens»
Mais qui dit emploi, dit aussi formation. Un domaine dans lequel la Capso s’implique également, puisqu’elle a renouvelé un partenariat concernant l’apprentissage. Avant le lancement du salon, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), la Capso, la CCPL et la ville de St-Omer ont signé un avenant à une convention préexistante.
Quatre formations professionnelles feront ainsi leur apparition sur le territoire. «Dès 2024, nous accueillerons une licence gestion organisation et une autre sur l’industrie du futur», précise Patrick Colin, directeur régional du CNAM Hauts-de-France. «Plus tard, s’ajoutera une licence maintenance industrielle, puis une sur l’aménagement et la gestion de ressources en eau». De quoi répondre au souhait de la Capso, attentive aux questions d’efficience écologique.