Revenus des travailleurs non-salariés

Revenus des travailleurs non-salariés : un rebond dans les chiffres...

L’Insee vient de faire paraître une étude sur les revenus d’activités des non-salariés. En 2021, un rebond est constaté. Dans la région, il a augmenté de 9,6 %. Un état de fait statistique certain qui ne doit pas occulter les difficultés actuelles.

D’après une enquête de l’Insee, le revenu des travailleurs non-salariés a enregistré une augmentation de 9,6 % en 2021.
D’après une enquête de l’Insee, le revenu des travailleurs non-salariés a enregistré une augmentation de 9,6 % en 2021.

Rebond des revenus d’activités des travailleurs non-salariés à la fin 2021 de 9,6 % dans la région ! Ce chiffre est tiré d’une enquête de l’Insee, parue le 18 juillet. Elle concerne les revenus des travailleurs non-salariés «classiques» (entrepreneurs individuels ou gérant majoritaires de sociétés) et les micro-entrepreneurs. Dans l’Hexagone, les premiers ont perçu en moyenne un revenu d’activité de 4 030 € par mois. «11 % déclarent un revenu d’activité nul (ou déficitaire) car ils n’ont pas dégagé de bénéfices ou ne se sont pas versé de rémunération», précise l’Insee.


Niveau d’avant-crise dépassé

Côté micro-entrepreneurs, ceux qui n’exercent pas d’activité salariée perçoivent en moyenne 740 euros par mois. Ceux qui cumulent avec leurs salaires voit leur revenu d’activité global atteindre les 2 290 € mensuel. Une augmentation annoncée de (12,8 %) «dépassant de 4,6 % son niveau d’avant-crise.» Cette augmentation concerne tous les secteurs d’activité et notamment ceux qui ont été largement affectés par les restrictions pendant les périodes de confinement en 2020. Des «bons» chiffres qui pourraient facilement véhiculer le sentiment que tout va bien dans l’univers des indépendants. Plus d’un an après la période d’étude réalisée par l’Insee, les différentes enquêtes et baromètres démontrent que la situation est plus que tendue. Dans une de ses dernières enquêtes, le SDI (Syndicat des indépendants et des TPE) alerte sur les difficultés des TPE à accéder au crédit bancaire et un resserrement du financement touchant davantage les entrepreneurs ayant contracté un PGE (Prêt garanti par l’État).