Un pionnier sur son secteur d’implantation

Fille de militaire, Valérie Carlier-Szpak a arpenté la France durant toute son enfance. Une fois l’âge de la retraite atteint, ses parents ont souhaité s’installer à Beugin, un petit village artésien accolé au Bruaysis. «Ils ont acheté une maison dans cette commune, qu’ils ont retapée. À leur retraite, ils s’y sont installés», explique  Valérie Carlier-Szpak. Au décès de ses parents, Valérie Carlier-Szpak et ses deux sœurs se sont posé la question quant au devenir de cette demeure qui, forcément, revêt une valeur sentimentale. «Domiciliée désormais sur Paris, je ne pensais pas au départ conserver cette maison… Ma sœur aînée était un temps intéressée, puis, pour des raisons de santé, a renoncé. Je me suis décidé un matin et j’ai souhaité reprendre ce corps de ferme de caractère. Nous avions tous envie qu’il reste dans la famille», souligne-t-elle. L’habitation a été divisée en deux. Une partie est louée et les époux Carlier-Szpak et l’idée d’aménager un gîte rural dans la seconde partie a fait son chemin. Le projet est né en avril 2016.

Maison de caractère

«Cette demeure date de 1873, elle possède un cachet énorme que nous voulions préserver en lui apportant le confort moderne. Nous avons voulu valoriser ses atouts et son aspect ferme typique de l’Artois. Mon mari est bricoleur et nous nous sommes lancés dans des travaux qui ont duré une année», confie la propriétaire. Progressivement, la bâtisse a retrouvé son lustre d’antan et le gîte Cosy Cottage s’est structuré. Le chantier est terminé depuis quelques mois et le gîte dispose d’une surface de 51 m². Il accueille des touristes, mais aussi des familles pour des événements familiaux ou des entreprises pour des séminaires. Valérie Carlier-Szpak s’est attelée pour que le gîte soit classé, la commission donnant son aval en avril dernier. Elle a aussi contacté la mairie et l’office de tourisme de Béthune-Bruay : «J’ai voulu informer les acteurs locaux de l’existence de Cosy Cottage. Il faut faire connaître mon offre d’hébergement. Le gîte est aussi référencé sur les sites internet  spécialisés.» Les réservations commencent à tomber et le couple est ravi du démarrage de l’activité. Ils sont convaincus du potentiel touristique de ce secteur géographique qui manque cruellement de structures d’hébergement : «Cette région est magnifique. L’événementiel s’y développe, le Louvre-Lens ou le parc départemental  d’Olhain ne se trouvent qu’à quelques kilomètres. Il y a de multiples choses à découvrir…»