«Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours»

J’avais terminé mon tout premier article de cette chronique consacrée au management d’une équipe (cf. “Mais alors… manager, ce n’est pas que déléguer ?”) en vous partageant ma vision des deux dimensions majeures sur lesquelles un manager doit porter son attention : organiser la vie de l’équipe sur ses différents temps (le long terme, le moyen terme et le quotidien) et créer toutes les conditions pour que chaque membre de l’équipe se motive.

Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours… c’est certain !
Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours… c’est certain !
Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours… c’est certain !

Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours… c’est certain !

La dernière fois, nous avions clôturé une série d’articles qui traitaient de la motivation puis de l’accompagnement au changement. Et donc, à partir d’aujourd’hui, nous allons évoquer l’organisation de l’équipe sur ses différents temps de vie. En la matière, il me semble qu’il existe une certaine (chrono)logique à respecter. Ainsi, il ne viendrait pas à l’idée d’un capitaine de navire de recruter son équipage avant de connaître sa destination ou à un joueur d’échec de réfléchir à son prochain coup sans avoir au préalable élaboré le schéma tactique d’ensemble de la partie qu’il est en train de disputer. Nous sommes tous bien d’accord, n’est-ce pas ? Et bien sûr, nous sommes également tous bien d’accord sur le fait que chacun, dans notre entreprise, nous avons déjà mené ces actions : définir comment nous la voyons dans X années, nous projeter dans l’avenir pour savoir où nous emmenons notre équipe, à quel rythme par quelle étapes et avec quelles ressources.

Je vous félicite pour votre altruisme …

Bref, je suis sûr que vous avez tous clairement défini votre stratégie et que vous l’avez ensuite communiquée et expliquée à votre équipe.Mais peutêtre avez-vous dans votre entourage des collègues chefs d’entreprise qui n’ont peut-être pas encore entrepris d’élaborer leur stratégie. Et c’est donc poussé par un bel élan d’altruisme envers eux que vous allez très probablement continuer à me suivre dans mes prochaines chroniques. Eh bien sachez que je vous félicite pour votre solidarité. Mais avant de commencer à vous exposer modestement comment je vois la formalisation puis la communication d’une stratégie, laissez-moi revenir sur cette fameuse chronologie dont je vous parlais en début d’article. Une fois n’est pas coutume, je vais vous suggérer de vous rendre sur la page d’accueil de notre site car ainsi que je vous l’indiquais en titre, un dessin est plus parlant. Or, nous avons visualisé par l’intermédiaire d’un arbre en croissance la chronologie que nous suggérons de suivre à ceux qui souhaitent se professionnaliser dans leurs pratiques de management. Mais attendez ! Si vous n’avez pas envie d’aller regarder notre petit dessin, je vais maintenant vous faire le long discours. L’intérêt de commencer par la stratégie, c’est qu’ensuite, vous avez les idées plus claires pour définir les compétences dont vous avez besoin pour porter cette stratégie. Et donc vous avez moins de risque de vous tromper dans vos recrutements. Ces deux étapes constituent pour moi l’organisation sur le long terme de l’équipe.

Garantir la qualité de la délégation

Quand les bons recrutements auront été menés, il vous sera d’autant plus facile de déléguer à chaque recruté une partie de votre stratégie. Si votre structure compte plus de deux niveaux hiérarchiques (vous plus le personnel d’exécution), alors vous serez bien inspiré d’assurer la qualité de la transmission de vos délégations en mettant en place des entretiens annuels de développement. Ces deux étapes constituent l’organisation «moyen terme» de l’équipe. Enfin, une fois tout cela calé, il ne vous restera plus qu’à mettre en place les outils du quotidien de votre équipe : l’animation de réunions, la gestion des conflits qui pourront y naître et la résolution créative des problèmes techniques auxquels elle aura à faire face. Donc, pour en revenir à la première étape, celle de la stratégie, je vous expliquerai la prochaine fois le point commun qu’il existe entre l’agent d’une artiste peintre, le repreneur d’une petite entreprise de négoce, un GIE familial d’arboriculteurs, le créateur d’un bureau d’études de machines spéciales et le conseil d’administration d’une fédération départementale du 2ème sport français en nombre de licenciés. D’ici là, prenez bien soin de vous… et de votre équipe !