Un nouveau président à Lens pour éviter la banqueroute

Le Racing Club de Lens vit des moments difficiles. Suite à la démission de Gervais Martel en juin dernier, le Crédit agricole Nord de F rance a repris les choses en main et nommé Luc Dayan, président de la SASP RCL. Objectif : sauver le club et lui permettre de retrouver une santé financière.

Au bord du gouffre financier, le Racing Club de Lens a une nouvelle fois reçu le soutien du Crédit agricole. Tout doit être fait maintenant pour que le club retrouve une santé financière et de meilleurs résultats sportifs.
Au bord du gouffre financier, le Racing Club de Lens a une nouvelle fois reçu le soutien du Crédit agricole. Tout doit être fait maintenant pour que le club retrouve une santé financière et de meilleurs résultats sportifs.

 

Au bord du gouffre financier, le Racing Club de Lens a une nouvelle fois reçu le soutien du Crédit agricole. Tout doit être fait maintenant pour que le club retrouve une santé financière et de meilleurs résultats sportifs.

Au bord du gouffre financier, le Racing Club de Lens a une nouvelle fois reçu le soutien du Crédit agricole. Tout doit être fait maintenant pour que le club retrouve une santé financière et de meilleurs résultats sportifs.

Après une saison 2011-2012 catastrophique sportivement parlant, le club de football lensois était au bord de la faillite. Début juillet, les conseils de surveillance et d’administration de GM finances (dont le Crédit agricole Nord de France est l’actionnaire majoritaire) et de la SASP RCL avaient lieu.
Si la banque régionale a une nouvelle fois confirmé son soutien au club, lui évitant ainsi un dépôt de bilan, il était nécessaire de prendre des mesures pour redresser la barre et faire en sorte que le club retrouve au plus vite une situation financière stable et sa place dans l’élite du football français. Pour mémoire, en mai 2011, lorsque le club est redescendu en Ligue 2, la banque partenaire historique du club a décidé d’augmenter sa participation à la hauteur de la perte constatée sur l’exercice en cours. La caisse régionale détenait ainsi quelque 70% du capital de la holding. Cependant, n’ayant pas vocation à diriger un club de football, il avait été décidé de laisser une année à Gervais Martel pour mobiliser de nouveaux investisseurs et réunir les fonds nécessaires pour redevenir majoritaire.

Gestion rigoureuse. Depuis mai 2011, la politique financière mise en place par le Crédit agricole visait à faire en sorte que le club retrouve l’équilibre. Malgré la gestion rigoureuse effectivement en place depuis une année et en raison de résultats sportifs plus que décevants, le club est toujours dans le rouge.
L’objectif reste malgré tout l’arrivée de nouveaux investisseurs capables d’assurer la pérennité du club et son retour dans l’élite du football français. Afin de redresser la barre, la banque a réaffirmé son soutien devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), qui s’est tenue le 26 juin dernier, pour assurer le maintien du RCL en Ligue 2.
Le conseil de surveillance et d’administration a nommé Luc Dayan, président de la SASP RCL. Cet expert reconnu du monde du football a pour mission de redéfinir un cercle vertueux pour le club en conciliant performances sportives et contraintes économiques. En outre, le club ayant une masse salariale deux fois plus importante que la moyenne des clubs de Ligue 2, force est de constater qu’il n’est pas possible de continuer ainsi.
Luc Dayan l’a déjà indiqué en conférence de presse : les salaires baisseront pour revenir à un niveau plus raisonnable et le club privilégiera la poursuite de l’intégration en équipe première des joueurs issus de la formation. A terme, la remontée en Ligue 1 doit être la conséquence de ce rééquilibrage du club dans ses composantes sportives, financières et ses valeurs historiques (courage, énergie et fair play).

Euro 2016. En attendant ces améliorations, il ne faut pas oublier que Bollaert fait partie des stades sélectionnés pour accueillir la coupe d’Europe en 2016. Alors que Daniel Percheron a réaffirmé lors d’un conseil qu’il accorderait une subvention au club s’il décide de faire des travaux de réaménagement, le Crédit agricole soutient également ce projet de modernisation dont le montage financier est toujours à l’étude. La banque travaille quotidiennement à trouver une solution avec la Région et diverses parties publiques et privées pour aboutir le plus rapidement à une solution adaptée et conforme aux exigences de l’UEFA.