Un nouveau directeur régional pour la Société Générale

Ludovic Cailly vient d’être nommé directeur régional de la Société Générale de Compiègne, regroupant les agences de l’Oise et de la ville de Soissons. Pour renforcer l’engagement de la banque dans le tissu économique local.

Les conseillers et conseillères de la Société Générale suivent régulièrement des séminaires, comme ici à Compiègne. Le nouveau directeur régional, Ludovic Cailly (à dr.).
Les conseillers et conseillères de la Société Générale suivent régulièrement des séminaires, comme ici à Compiègne. Le nouveau directeur régional, Ludovic Cailly (à dr.).

À 45 ans, Ludovic Cailly est le nouveau directeur régional de la Société Générale de Compiègne, après avoir occupé le même poste à Amiens depuis 2018. Diplômé de l’École supérieure de commerce de Chambéry et titulaire d’un master de la Cardiff Business School, il a intégré la banque en 2001 pour y exercer différentes fonctions dont huit ans à l’étranger. Basé à Compiègne, il supervise une équipe de 250 collaborateurs et 30 agences, dans l’Oise, à Soissons dans l’Aisne ainsi qu’à Gisors (Eure) et Gournay-en-Bray (Seine-Maritime). « Il s’agit de déployer la stratégie nationale de la Société Générale en l’adaptant au niveau local, tant auprès de la clientèle des particuliers que des professionnels, artisans, commerçants et professions libérales, et des entreprises », indique-t-il.

Banquier, un commerçant comme les autres

« Nous avons la même logique que n’importe quel commerçant : il nous faut développer notre clientèle et accroître notre rentabilité, dans un contexte particulièrement mouvant. » Tout d’abord du fait de la profonde évolution des habitudes de consommation : « Avec la dématérialisation, nos clients viennent de moins en moins physiquement dans nos agences, nous devons assurer une relation étroite, mais à distance », explique Ludovic Cailly. Qui pointe aussi des taux historiquement bas, et sans doute pour encore un moment, provoquant une érosion des marges. Ensuite, la loi Macron de décembre 2018, cherchant à protéger la clientèle la plus fragile, limite les commissions prélevées en cas de découvert : « Ce qui est bon d’un point de vue sociétal, mais réduit nos revenus. » Enfin, un environnement très concurrentiel, la France étant le pays comptant le plus de banques, sans parler des nouvelles banques en ligne. « Notre stratégie doit donc s’adapter à l’ensemble de ces facteurs », affirme le nouveau directeur régional.

Des outils et des hommes

Une stratégie qui vise avant tout à la satisfaction du client : en mettant à sa disposition des outils digitaux performants, comme l’application smartphone qui permet d’effectuer 80% des opérations, ainsi qu’un interlocuteur unique, capable de répondre, immédiatement, à toutes ses demandes. « Nos conseillers sont affectés en fonction du profil de chaque client, et sont formés pour lui apporter une réponse rapide et de qualité. Outre les formations réglementaire et commerciale, nous organisons régulièrement des séminaires pour donner du sens à ce qu’ils font au quotidien. » En 2020, comme en 2019, le directeur régional prévoit une vingtaine de recrutements.