Bien-être : un marché en plein essor
En pleine évolution, le secteur du bien-être connaît un développement constant malgré un contexte économique parfois difficile.
Le secteur du bien-être s’est développé grâce à sa réponse aux besoins d’une clientèle, à la recherche d’un moment de détente et de sérénité. D'après une étude établie en 2015 par le Global Wellness Institute, cette industrie représente à l’échelle mondiale 3,72 billions de dollars. En progression depuis 2013, elle enregistre en France une croissance constante depuis 2018 de l’ordre de 7 % chaque année.
Pour améliorer son bien-être
La société est devenue de plus en plus anxiogène et sont de plus en plus nombreux celles et ceux qui ressentent souvent ou occasionnellement un niveau intense de stress. Afin de se débarrasser de cet état d'inquiétude ou de tension mentale, causée principalement par une situation difficile, de nombreuses personnes s’orientent vers le marché du bien-être pour trouver des outils pratiques pour se sentir mieux.
Plusieurs secteurs d’activité font partie de ce marché, notamment le tourisme de bien-être, le sport, la relaxation, la cosmétique, la nutrition, la médecine complémentaire et alternative, la diététique ainsi que les spas et le thermalisme. Dans le tourisme du bien-être, le tourisme médical évolue rapidement, particulièrement dans le domaine de l’esthétique.
Le bien-être au travail
En France, les salariés qui souhaitent disposer d’espaces de repos sont de plus en plus fréquents. Pour répondre à ce besoin, certaines sociétés ont mis en place des micro-siestes, des structures prouvées scientifiquement efficaces dans l’amélioration de la productivité des salariés. Le bien-être mental connaît aussi un fort engouement chez les dirigeants d’entreprises. Certaines entreprises sont en voie de démocratiser la réalisation en interne de séances de méditation, de sophrologie ou de yoga, pour aider leurs collaborateurs à éliminer les charges mentales, qui peuvent engendrer, en cas d’accumulation, des situations de burn-out. Le sport constitue aussi un véritable moyen pour fidéliser les salariés, notamment par la mise en place des équipements de sport et la planification d’un temps pour la pratique en milieu de travail. Alors que les grands groupes peuvent aménager une salle de sport ou mettre à leur disposition un abonnement pour améliorer leur bien-être, les PME et les TPE manquent parfois de moyens humains et financiers pour programmer des activités dédiées à l’épanouissement physique de leurs collaborateurs.
La demande croissante suscite l’intérêt de prestataires
Face à la forte demande, des entreprises au service du bien-être et de la qualité du travail ont étoffé leurs catalogues avec des ateliers de détente, des massages, des séances pour pratiquer une activité sportive, des animations ludiques ou encore des conférences. De nombreux prestataires indépendants cherchent à prendre leur place aux côtés des grossistes, dont des professionnels de santé, des coaches, des pratiquants de méditation, d’anciens cadres d'entreprises reconvertis en conseillers, etc. Afin de proposer des séances en entreprises, plusieurs plateformes ont vu le jour, comme Le Bon Coach, qui vise à améliorer la performance, l'engagement et l'épanouissement des salariés d’entreprises.
Spa : 77,6 milliards de dollars générés par an
Le marché du spa et de bien-être génère en moyenne 77,6 milliards de dollars par an. Considéré auparavant comme un produit de luxe, le Spa est aujourd’hui accessible à tous. Classée au 2e rang au niveau européen, après l’Allemagne et à la 4e position à l'échelle mondiale, la France compte plus de 9 000 spas. Ces structures proposent une offre diversifiée qui inclut entre autres, massage, soins de visage, options de cryothérapie et piscine. En France, les hôtels cinq étoiles sont de plus en plus équipés de spa. Selon une étude menée par le Stanford Research Institute, les Spas constituent un socle de développement économique au sein des hôtels haut de gamme. Près de 1,5 million de visites sont réalisées annuellement dans les spas des hôtels français, soit un chiffre d’affaires de plus de 150 millions d’euros.