Un concert inédit à l’occasion des 10 ans du Musée les Mineurs Wendel ce vendredi 24 juin

C’est le 24 juillet 2012 que le musée les Mineurs Wendel a rouvert ses portes au public en proposant la muséographie dans sa configuration actuelle. Près de cinq années auront été nécessaires pour faire les recherches, établir un programme scientifique, choisir les objets qui sont exposés dans les vitrines afin de créer un parcours de visite cohérent, respectant les normes de sécurité sur plus de 1 800 m² de surface au sol. À cela s’ajoutait également la réhabilitation de l’extérieur afin de redonner à cet ancien bâtiment administratif du début du XXe siècle, toutes ses lettres de noblesse. Pour marquer cette décennie différents événements sont proposés tout au long de l’année.

Un rock chaloupé et puissant

Le premier s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le Conservatoire communautaire de Musique et de Danse de Forbach Porte de France qui propose le concert Legatox, vendredi 24 juin à 19 h. Legatox est né de la confluence de deux ensembles diamétralement opposés. En Effet Legato est un orchestre de 30 cordes du conservatoire de Forbach, composé d’élèves du 2e et 3e cycle de musique classique. Quant au groupe The Paradox, il est constitué de vieux briscards du rock et du blues, dont certains sont issus du même conservatoire. S’y associent deux chanteuses pour un résultat des plus original. Depuis 2014, ils reprennent les classiques du rock et de la pop, mêlant ainsi la sensibilité et l’harmonie du classique et le dynamisme de la batterie et des guitares électriques. The Paradox est l’histoire de trois copains d’enfance : Frédo (guitare électrique), Christophe (chant et guitare) et Rick (batterie). Au trio est venu se joindre Pascal, contrebassiste issu du conservatoire de Forbach. Rapidement la nature est revenue au galop et la basse électrique a remplacé la contrebasse pour un rock chaloupé et puissant. L’association avec Légato est à chaque fois une remise en cause et une cure de jouvence, un véritable échange inter générationnel et interculturel à l’image de l’ouverture d’esprit de sa cheffe d’orchestre Karen Royer. À apprécier sans modération !