Un booster pour l’écosystème des start-up mosellanes

C’est un fait. Les transitions écologiques et numériques, comme les enjeux sociétaux centrés sur la personne humaine, sont assurément des potentialités socio-économiques d'envergure. Les services à la personne sont au fil des années devenus une branche à part entière. Laquelle se structure progressivement : les associations, les organismes publics et les entreprises prestataires sont des employeurs de plus en plus nombreux, même si les particuliers restent majoritaires. Le secteur emploie de plus en plus de personnes.

Accompagner l'humain

Une étude de France Stratégie et du ministère du Travail parue en 2014, prévoyait une création nette de l’ordre de 350 000 emplois en dix ans pour les métiers d’aides à domicile, aides-soignants et infirmiers. Le métier d’aide à domicile serait même celui qui créerait le plus de postes sur les années à venir, aussi bien en termes de taux de croissance qu’en nombre de postes. Cette croissance s’explique par plusieurs grandes évolutions sociales : vieillissement de la population et maintien à domicile, dynamique soutenue des naissances en France, développement croissant de nouveaux modèles familiaux, mise en place de mesures économiques incitatives. Dans un secteur où le temps partiel reste la norme, des groupements d’employeurs se sont créés pour favoriser l’emploi à temps plein. Le principe : des entreprises se fédèrent pour mutualiser les postes et proposer des temps plein aux candidats.

Le potentiel de l'économie verte

Quant au volet environnemental, il est lui aussi porteur de riches débouchés pour l’avenir. On compte entre 10 000 et 12 000 éco-entreprises en France. Parmi elles, quelques grands groupes, comme Suez Environnement (8 000 recrutements par an) ou Veolia (5 000 embauches par an). Néanmoins 90 % des éco-entreprises sont des PME et ETI. Et cette mouvance verte nourrit également la galaxie des start-up. Parmi les filières prometteuses, citons les énergies renouvelables et l’économie circulaire. La loi de transition énergétique fixe l’objectif de 40 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici à 2040. Ce qui pourrait générer 825 000 emplois d’ici à 2050. Selon l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), la France arrive au 3e rang des employeurs européens du secteur. La filière éolienne concentre le plus d'emplois, suivie par l'hydraulique, le photovoltaïque, les énergies marines. Autre source de recrutements futurs : l’économie circulaire. Elle pourrait générer jusqu’à 400 000 emplois d’ici dix ans.

Faire émerger l'innovation éthique et durable

Dans ces enjeux majeurs, Orange Ventures Impact s’inscrit dans le plan stratégique Engage 2025 d’Orange. La filiale Orange Ventures est dotée d’une enveloppe globale de 350 M€, dont 30 M€ vont être affectés au soutien des jeunes start-up françaises et européennes, en phase d’amorçage ou au potentiel de développement déjà avéré. Ces start-up doivent contribuer à faire émerger des modèles économiques novateurs responsables, ayant un impact favorable en faveur de l’environnement, de l’inclusion, de l’aide aux personnes, domaines non couverts par Orange Ventures actuellement. Chaque projet fera l’objet d’une analyse précise via la définition d’indicateurs d’impact spécifiques, en complément de l’analyse financière conduite usuellement en matière de capital-risque. Ce nouveau process investira initialement entre 750 000€ et 3 millions d’euros par tour de financement. Les jeunes pousses sélectionnées bénéficieront de l’accompagnement «à la carte» et différenciant, qui constitue l’ADN d’Orange Ventures.

Jauger l'utilité sociétale du projet

Celui-ci aura pour but de démultiplier leur potentiel grâce à un accès structuré aux écosystèmes internationaux du Groupe Orange, de leur permettre de bénéficier de ses expertises internes et, lorsque pertinent, de nouer des partenariats commerciaux agiles permettant aux clients du Groupe de bénéficier de leurs innovations. En cohérence avec les ambitions du plan stratégique Engage 2025, une attention particulière sera portée au suivi dans le temps de l’impact global du futur portefeuille d’Orange Ventures Impact. Des indicateurs tels que le nombre de personnes aidées, les emplois créés dans l’économie durable, ou le nombre de tonnes de CO2 évitées seront utilisés si opportuns. Ils permettront d’enrichir les engagements du Groupe Orange, en lien avec le référentiel international des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, pour lesquels le Groupe Orange entend mesurer sa contribution. Les start-up de Moselle intéressées peuvent déposer leur projet sur le site : https://ventures.orange.com/.