TS Diffusion : le PVC en beauté !

TS Diffusion -qui tient son nom des initiales de Thérèse Streck-, cofondatrice avec son mari en 1992, est pour le moins une entreprise familiale. Reprise en 1997 par leur fils et son épouse, elle est désormais cogérée par la cadette de leur fratrie de cinq enfants, Laura Streck. Trois de ses frères et sœurs travaillent eux aussi dans la société pérenchinoise ! Celle-ci est spécialisée dans la menuiserie extérieure en PVC et aluminium. Portes, fenêtres, portails... «tout ce qui sert à la fermeture de la maison», indique la jeune cheffe d'entreprise. 

«Dépoussiérer l'image du PVC»

Ici, pas de fabrication en série, le sur-mesure est légion. Le PVC prend des couleurs grâce à un film qui lui est accolé et le fait volontiers passer pour de l'aluminium, au gré des clients ou en fonction de ce que demandent les bâtiments de France. 

Comme pour cette maison classée à Roubaix dont Laura Streck se souvient avec fierté. «Nous préférons travailler sur des maisons anciennes. Sinon il n'y a pas vraiment de travail de menuiserie», plaide-t-elle. Notre objectif est aussi de dépoussiérer l'image du PVC, qui avait un peu mauvaise presse. On ne fait pas du tout de standard, pas de séries. On reste au plus proche de la fenêtre originelle». Un savoir-faire revendiqué, et solide : «Nous avons ce qu'il faut pour reproduire l'existant, on a les moulures historiques. Or c'est une belle image pour nous de faire de belles fenêtres. Les voisins nous appellent pour avoir les mêmes !». Et en effet, sans aucun outil de communication, mais uniquement «le bouche à oreille», la société, avec son équipe de 30 personnes, affiche un taux de croissance de 8% chaque année et a enregistré en 2023 un chiffre d'affaires de plus de 4 millions d'euros. 

«Ce qui nous intéresse, c'est d'avoir tout de suite un produit haut de gamme»

Au niveau du process, chez TS Diffusion, il n'y aucun intermédiaire entre la fabrication et la pose. Ceux qui installent les fenêtres connaissent ainsi au mieux leurs produits. «Nos poseurs sont tous passés par l'atelier. Au bout de 10 ans, celui qui est passé en atelier et en pose devient chef de pose. Il est important pour nous de les faire évoluer s'ils le souhaitent», estime la dirigeante. 

Aluminium allemand, PVC dijonnais... Le diable étant dans les détails, la stratégie de l'entreprise est d'éviter les dysfonctionnements consécutifs à la pose et le service après-vente qui en découle. «Ce qui nous intéresse c'est d'avoir tout de suite un produit haut de gamme, durable. Par exemple, nous renforçons chaque profil de PVC avec de l'acier pour obtenir quelque chose qui ne bougera jamais. On met tout de suite de la bonne qualité. Et par défaut, nos fenêtres sont en oscillo-battant car on estime que c'est important pour la sécurité et l'agrément. La bonne qualité au bon prix, c'est ce qui va nous différencier», résume Laura Streck. Car après tout, «nous sommes des vendeurs de lumière», sourit-elle.