Trois maisons restaurées à Maroilles

A Maroilles, l’angle de la rue du Moulin et de la rue Principale : une restauration qui ne passe pas inaperçue.
A Maroilles, l’angle de la rue du Moulin et de la rue Principale : une restauration qui ne passe pas inaperçue.
D.R.

A Maroilles, l’angle de la rue du Moulin et de la rue principale : une restauration qui ne passe pas inaperçue.

Le Parc naturel régional de l’Avesnois – dont le siège est à Maroilles dans une ancienne grange dîmière – a décidé, l’an dernier, de faire restaurer trois maisons lui appartenant. Elles bordent la rue du Moulin ainsi que la Grande Rue.

L’opération – qui a fait l’objet d’un marché public – répondait à deux motivations. D’abord, préserver un patrimoine bâti local, rattaché tout comme la grange, le moulin, à l’histoire du village… Ensuite, prévoir l’aménagement ultérieur de nouveaux espaces pour ses services un peu à l’étroit dans la grange toute proche…

Comme l’indique l’architecte du patrimoine François Bisman, maître d’œuvre, il s’agissait de «restaurer le clos et le couvert». Le chantier portait donc sur l’enveloppe extérieure : maçonneries, charpente et toiture, menuiseries et peintures extérieures. Coût : 235 000 euros HT. L’appel d’offres avait été lancé au printemps 2012 et les travaux qui devaient se terminer fin mai avaient démarré en septembre dernier.

L’architecte insiste au passage sur l’intérêt patrimonial de ces maisons. Elles ont été édifiées au début du XIXe, à des dates différentes, avec une réutilisation partielle de matériaux (des pierres de taille notamment) provenant de l’ancienne abbaye (détruite lors de la Révolution française). Elles épousent en outre le périmètre de cette dernière et s’inscrivent donc dans l’alignement historique des rues du village.

François Bisman insiste aussi sur la notion de respect du patrimoine et de restitution des immeubles dans leurs volumes et matériaux d’origine, documents et vieilles cartes postales à l’appui. Exemples : une surélévation a été supprimée, des dépendances disgracieuses ont été démolies, des lucarnes créées…

Notons qu’en 2013, le Parc organise une campagne de communication sur le thème du patrimoine bâti…