Trois lauréats honorés à Arras
Les prix du Concours de l'éthique professionnelle ont été remis en salle des conseils de l’Université d’Artois en présence, entre autres personnalités, de Pasquale Mammone, son président. Organisé par le District 1520 du Rotary International (49 clubs, 1 500 membres, partie Ouest du Nord, Pas-de-Calais et Somme), ce challenge s'adresse aux étudiants Bac +3 à doctorat des établissements d'enseignement supérieur appartenant ou non à la Conférence des grandes écoles du Pas-de-Calais, de la Somme et de la partie Ouest du Nord.
À travers ce concours, le Rotary encourage les jeunes à avoir une réflexion sur l’éthique professionnelle à l’approche de leur entrée dans la vie active. Dans un monde en transformation perpétuelle, ils sont invités à définir leurs propres valeurs pour construire leur avenir professionnel et engagent cette démarche avec la Conférence des grandes écoles, sous le haut patronage de la Commission nationale française de l’Unesco. Les étudiants d’aujourd’hui sont les décideurs de demain et les valeurs éthiques constituent leurs fondamentaux de tous les jours. Aussi, les rotariens ont la volonté de mettre leurs compétences professionnelles au service de leur environnement et plus spécialement au service des jeunes, pour les aider à construire leur avenir.
Un sujet libre. Le thème choisi pour un essai est d’ordre général ou circonscrit à un domaine spécifique. L’éthique est abordée sur un sujet libre tenant compte des acteurs économiques du moment. Après avoir donné une définition de l’éthique, les étudiants doivent, en équilibrant théorie et pratique, mener leur réflexion dans une approche concrète et prospective des comportements professionnels et civiques. Ce faisant, leur analyse devait être nourrie par l’actualité économique, sociétale et environnementale, mais aussi être projetée vers l’avenir professionnel et la société dans laquelle ils seront amenés à évoluer comme professionnels et citoyens.
Un jury de professionnels. Composé de représentants de l’enseignement supérieur et du monde de l’entreprise, le jury donne son appréciation sur le fond comme sur la forme.
Six établissements d’enseignement supérieur se sont inscrits : l’Université d’Artois, l’Université de Lille 2 droit et santé, l’école d’ingénieurs du CESI Hauts-de-France, l’École supérieure de commerce d’Amiens, et, pour la première fois, l’Université de Lille 3 et la Faculté libre de droit de l’Université catholique de Lille. Onze jeunes ont présenté huit essais.
Un certificat de participation a été attribué à quatre étudiants : Chloé Dehay et Lyse Largeron (Faculté libre de droit – Université catholique de Lille) pour «L’éthique dans la défense des personnes morales par l’avocat», Nadia Ayad et Khadija Oubella (Faculté de droit Alexis de Tocqueville – Université d’Artois) pour «L’euthanasie est-elle encore inconciliable avec l’éthique professionnelle ?». Une mention du jury est revenue à Inès Kerrar et Julie Kunzli (Faculté de droit – Université d’Artois) pour «L’éthique militaire : la recherche du juste au cœur de la guerre».
Le classement des lauréats s’établit comme suit. Le 3e prix (150 € par étudiante) est revenu à Aurélie Dubois et Laurine Liesse (Faculté de droit – Université d’Artois) pour «Éthique professionnelle, légitime défense : les petits commerçants cibles des braqueurs». Le 2e prix (350 € par étudiante) est attribué à Marie Gueulle et Maeva Wiart (Faculté de droit – Université d’Artois) pour «Où se trouve la limite du secret dans domaine médical ?». Enfin, le 1er prix (1 000 €) revient à Sarah Toubal (Université de Lille 2 droit et santé) pour «De l’éthique du lanceur d’alerte : essai sur la notion de désobéissance civile». L’année dernière, Sarah avait reçu le 1er prix avec un coéquipier. Cette année, elle obtient 19 sur 20, note jamais attribuée depuis la création du concours. Les prix au niveau national, d’une valeur de 2 000 € et 1 000 €, seront remis fin mai, début juin à l’Unesco.