Tri-Logic rayonne sur le nord de la France
Depuis Reuil-sur-Brêche, Lydia Cheref a pu compter sur les aides précieuses de la BPI de l’Oise et d’Initiative Oise ouest pour créer une agence Tri-Logic Nord. La société apporte des solutions de tri pour recycler les déchets de multiples secteurs d’activités.
C’est
en avril 2023 que Lydia Cheref, 34 ans, a ouvert une antenne
Tri-Logic Nord. La société apporte des solutions de tri pour
recycler les déchets. Elle s’adresse à de multiples secteurs
d’activités : secteur public et collectivités, distribution de
détail, distribution de gros, industries, santé, plateformes et
logistique, hôtellerie et restauration, automobile et événementiel.
L’antenne est domiciliée chez elle à Reuil-sur-Brêche et
l’entrepôt se trouve au sein d’une usine de transport de
Bresles.
Un accompagnement clé en main
« Nous
sommes distributeurs exclusifs d’équipements, présente la
jeune femme. Je me déplace dans tous les Hauts-de-France, dans la
Seine-Maritime, dans l’Eure et un peu en Bretagne. La problématique
est là : tout le monde produit des déchets. Nous avons des machines
qui s’adaptent à tous ces déchets, sauf les toxiques, et à tous
les volumes. Dans un premier temps, je me déplace sur le terrain
pour faire le point avec le client. Je préconise l’équipement ou
les équipements adéquats pour ses besoins. On regarde comment
organiser. Après validation, je mets en place la ou les machines.
J’assure l’installation et je forme les équipes. »
Broyeurs
lents matériaux, composteurs de déchets organiques, accessoires de
tri manuel, presse à balle verticale ou horizontale, Longopac®
(système de gestion de déchets unique constitué d‘un dispositif
de support mobile ou fixe muni d‘un sac sans fin), consommables,
machines à calage/matelasseurs carton et machines spéciales (presse
à plastique, tasseur de poubelle/compacteur à déchets, presse pour
canettes et bouteilles et presse à fût)… les solutions proposées
sont diverses et surtout très simples.
« Ce
sont des machines qui fonctionnent sans trop d’électronique, elles
sont hydrauliques, poursuit-elle. Elles sont très compactes.
Les clients peuvent demander à leur prestataire habituel de venir
chercher leurs déchets ou je peux les mettre en contact avec
d’autres situés localement pour les reprendre et les acheter selon
le volume : plastique, carton, boites métalliques… Comme les
déchets sont compactés, ils prennent moins de place et sont donc
ramassés moins souvent. Cela leur coute donc moins cher, surtout
s’ils sont vendus. De plus, cela fait moins de camions qui
circulent. C’est très bon pour leur image et leur démarché RSE
s’ils en ont entamé une. »
La location est privilégiée
Pour Lydia Cheref, ces solutions sont donc à la fois durables, économiques et écologiques. À 99%, le parc de machines est loué. Les tarifs débutent à environ 140 euros hors taxes par mois pour des petits volumes. Plusieurs fois par an, leur bon fonctionnement est vérifié. Ingénieure en écoconception et gestion des déchets, elle a accompagné des entreprises de région parisienne dans leur transition écologique à travers des ateliers, des formations… Elle voulait se mettre à compte pour accompagner les clients de A à Z.
Quant
elle a su qu’il n’y avait pas d’agence Tri-Logic dans le nord
de la France, elle a saisi sa chance, d’autant que son compagnon
est natif de l’Oise. Elle a pu compter sur deux prêts d’honneur
de la part de la BPI de l’Oise et d’Initiative Oise ouest, se
montant respectivement à 4 000 et à 8 000 euros. Elle a d’ailleurs
pu évoquer son parcours avec Guillaume Pépy, le président
d’Initiative France, venu il y a quelques jours en visite à
Beauvais et Bruno Paviot, président d’initiative Oise Ouest.
Rassuré de cet encouragement, le Crédit agricole lui a accordé un
prêt de 20 000 euros à 1%, et a apporté 8 000 euros
personnellement. De quoi se constituer un beau début de stock.
Pour le moment, elle compte des clients sur Compiègne et Calais. « Je suis vraiment satisfaite car je vois les résultats de mon travail, s’enthousiasme-t-elle. Les clients, eux, sont contents car le volume de leurs déchets se réduit. Ils sont de plus en plus sensibles à l’environnement, au devenir de leurs déchets… Certains se font rattraper par la réglementation et sont obligés de passer à l’action. » À moyen terme quand l’activité sera plus développée, Lydia Cheref se fera épauler par des commerciaux.