Entreprises
Travaux Publics et biocarburants : des avancées sur le dossier
Alain Grizaud, président de la Fédération nationale des Travaux Publics, a été reçu par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ce lundi 11 septembre, afin de convenir d’un plan de suppression du gazole non routier acceptable pour la profession des Travaux Publics. Les initiatives découlant de cette rencontre impacteront logiquement la filière en Lorraine et en Moselle. Détails.
Si le ministre de l’Économie
avait déjà annoncé un report de la suppression à horizon 2030 à la suite des
actions fortes menées au printemps par la FNTP, il restait à traiter deux
inconnues avant le dévoilement du PLF 2024 : le rythme de suppression avec la
crainte d’avoir une première marche très brutale en 2024 et les mesures de
compensation pour le secteur. En particulier, l’obtention d’un véritable plan
de transition écologique qui intègre les biocarburants. Après de multiples
concertations et à l’issue du rendez-vous qui s’est tenu ce lundi 11 septembre,
la FNTP «se satisfait d’avoir été doublement entendue par le ministre de
l’Économie sur la trajectoire de suppression, cette dernière sera bien
progressive et linéaire, ce qui est acceptable pour les entreprises du secteur
sur le plan économique ; sur le plan d’accompagnement à la transition
écologique : une conférence dédiée à la structuration d’une filière française
de biocarburants professionnels réservés en particulier aux Travaux Publics
sera organisée le 25 septembre prochain.» Au regard des pouvoirs publics,
le secteur des Travaux Publics n'avait jusqu'à présent pas accès aux
biocarburants. Un protocole d’accord pourrait être signé dès la semaine
prochaine entre le ministre et la FNTP.
«Après cinq ans de discussions et de reports successifs, l’accord trouvé ce matin sur le GNR avec le ministre de l’Économie est enfin acceptable d’un point de vue économique pour nos entreprises et ouvre la voie à un véritable plan de décarbonation de notre secteur grâce à une part de biocarburants réservée à notre profession», explique Alain Grizaud, président de la Fédération nationale des Travaux Publics.