Marchandises

Transports Leroux & Fils : l'entreprise familiale de Fresnoy-lès-Roye poursuit son développement

Au carrefour de grands axes routiers et autoroutiers, les Transports Leroux & Fils expédient depuis Fresnoy-lès-Roye des marchandises dans l'ensemble du territoire national.

Bruno Leroux dirige l'entreprise familiale créée en 1989.
Bruno Leroux dirige l'entreprise familiale créée en 1989.

Créée en 1989, à Fresnoy-lès-Roye par Léon Leroux, l’entreprise familiale s’est agrandie. À ses débuts, des bennes transportaient les betteraves à la sucrerie de Roye, éloignée de quelques kilomètres et des céréales dans les coopératives de la Somme. Bruno Leroux, son dirigeant est resté seul pendant dix ans, avec un chauffeur, pour effectuer les livraisons.

« Des opportunités m’ont permis de m’agrandir, grâce aussi à la confiance de nos clients. Nous sommes passés de deux à 36 chauffeurs après les années 2000. Cette expansion fait suite à l’ouverture de l’usine de conditionnement de sucre à Roye en 2008 », détaille le patron des Transports Leroux & Fils.

Une des forces de l'entreprise : un effectif stable et compétent

Les camions transportent du vrac solide, des céréales, agrégats, du sucre en poudre, et du liquide, mais également des palettes partout en France. Les céréales moissonnées sont livrées dans les coopératives et sont acheminées le reste de l’année vers les ports de Rouen et de Dunkerque, les pommes de terre cultivées dans le Santerre, dans les entreprises de transformation du tubercule, sont acheminées dans les industries agroalimentaires. La société travaille aussi pour les Travaux publics.

« La force de notre entreprise à taille humaine active depuis plus de 30 ans, réside dans la compétence et la stabilité de son effectif, estime Bruno Leroux, qui insiste sur l’importance des relations avec les clients : Notre équipe est à l’écoute des clients et nous mettons à leur service notre savoir-faire dans la logistique et le transport de marchandises. Nous travaillons chaque jour pour trouver les meilleures solutions adaptées à leurs besoins, avec des valeurs comme l’écoute, la proximité, la confiance et la réactivité. Nous voulons être en constante évolution et amélioration. »

L’entreprise possède 38 tracteurs routiers, et une soixantaine de semi-remorques, composées de bennes pour les céréales, les Travaux publics. Il y a aussi 22 remorques bâchées, et des citernes liquide pour l’alimentaire. Elle travaille principalement dans les Hauts-de-France, l’Île-de-France, la Normandie, le Pays de Loire, l’Aquitaine et le Grand Est.

« Depuis de nombreuses années nous avons mis en place des pratiques moins polluantes, nous avons choisi de développer le transport écologique par le biais de véhicules moins polluants et par la formation de nos chauffeurs à l’écoconduite, explique Bruno Leroux. Scania, le fabricant des tracteurs, met à notre disposition des formateurs qui donnent les clés pour une conduite anticipée et permettre des économies de carburant. Les véhicules sont récents et bien entretenus, ils ont des outils de tracking en temps réel. »

L'entreprise a développé le transport écologique par le biais de véhicules moins polluants et par la formation de nos chauffeurs à l’écoconduite.

Une période délicate

Comme la majorité des entreprises, Celle de Bruno Leroux vit de son propre aveu une période compliquée, en cause : « La concurrence avec les Pays de l’Est est de plus en plus importante sur les longues distances. Il y a la hausse du prix du carburant, nous sommes passés du simple au double : un camion de 44 tonnes consomme entre 28 et 44 litres aux 100 kilomètres en fonction du réseau routier emprunté. Nous répercutons un peu cette hausse à nos clients, cela permet d’atténuer l’augmentation. L’AD Blue [ndlr, produit biodégradable destiné à réduire les émissions polluantes des véhicules diesel], les pneumatiques, les lubrifiants ont augmenté de 25%, nous réfléchissons à suspendre des livraisons sur les liaisons les moins rentables. En revanche, le Covid ne nous a pas impactés. Dans cette période, je pense encore plus à mon père, Léon Leroux, qui m’a mis le pied à l’étrier dans le monde du transport. » 

L’entreprise a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros et souhaite se développer encore. Mais le manque actuel de visibilité la fait attendre.