Tourisme : vers une bonne année 2014
Somme tourisme a dressé le bilan de l'année 2013. À cause des mauvaises conditions météo, celle-ci a été mauvaise. L’année 2014 s'annonce meilleure grâce au début des célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Comme le dit si bien Pascal Demarthe, le président de Somme tourisme : « Jouissant d’un littoral préservé et labellisé Grand site de France, d’une baie faisant partie des plus belles du monde, d’un fleuve et d’une vallée à fort potentiel touristique et d’espaces historiques uniques, le département de la Somme est devenu, au fil des années, une destination incontournable pour les citadins en mal d’espaces, souhaitant se ressourcer et se revitaliser. Sa situation géographique favorise le développement des courts séjours. » Reste qu’en 2013 notre région a beaucoup souffert. Ainsi, les nuitées ont baissé de 5 %. La centrale de réservations a fini l’année avec un bilan négatif de 135 000 euros comparé à 2012. C’est la baie de Somme qui a le plus pâti des six premiers mois, catastrophiques. Les jardins de Valloires ont enregistré une fréquentation en baisse de 10 000 visiteurs (56 523 en 2012). L’office de tourisme d’Amiens a eu 8 000 contacts de moins qu’en 2012. Avec 160 000 voyageurs (plus 8 000 comparé à 2012), le chemin de fer de la baie de Somme reste toutefois une valeur sûre. Voilà le grand enseignement du bilan tenu par Somme tourisme à l’abbaye royale de Saint-Riquier.
Collaborations
2013 marque aussi la poursuite des collaborations de Somme tourisme avec les agences de développement et de réservation touristiques de l’Aisne et de l’Oise. « Elles assurent la performance de l’économie touristique de notre département », poursuit Pascal Demarthe. Des innovations se sont concrétisées cette année. Trois applications pour mobiles ont été lancées. Avec “Somme 14/18 : les petites histoires de la Grande Guerre”, le mobinaute va à la rencontre de douze personnages fictifs dont l’histoire est empreinte de la réalité. L’application compte une fresque chronologique et l’utilisateur va de Villers- Bretonneux en passant par La Boisselle ou Pozières. “Victoria Cross”, développée par Aisne tourisme, emmène sur les hauts lieux de la Première Guerre mondiale. Avec “Somme Balade”, le mobinaute peut réaliser 85 balades dans le département et, comme il est géolocalisé, il ne peut pas se perdre.
Fusion
Une fusion a été réalisée en 2013 entre Somme tourisme et l’Union départementale des offices de tourisme de la Somme, marquant là aussi la mutualisation des moyens et des offices de tourisme, devenus de « véritables ambassadeurs du territoire ». La Somme a obtenu le label de Département fleuri, label renouvelé tous les cinq ans : « Nous devons rester mobilisés avec les communes et les bénévoles pour le pérenniser », a souligné Pascal Demarthe. Presse nationale et internationale, télévision, le département de la Somme séduit de plus en plus les médias. L’année qui s’écoule s’annonce sous de bons auspices. « Pour 2014, l’optimisme est de mise car déjà l’activité touristique semble prendre un meilleur élan qu’en 2013. Les événements et commémorations en cette première année du centenaire auront, sans aucun doute, un effet bénéfique sur la notoriété de notre département et bien entendu sur les retombées en termes de fréquentation », se réjouit-il. Somme tourisme va bientôt rejoindre ses nouveaux locaux sur le parvis de la cathédrale d’Amiens, au-dessus de l’office de tourisme d’Amiens. Enfin, le président a rappelé que le tourisme dans la Somme c’était 7 250 emplois, 7,8 millions de nuitées en baie de Somme, 160 millions d’euros de retombées économiques, dont 23 millions d’euros pour les champs de bataille de la Somme. À ce propos, le site internet http://www. somme14-18.com/ connaît un beau succès. Il est décliné en anglais depuis avril. En cette année de centenaire, le nombre de touristes de mémoire, qui oscille entre 150 000 et 200 000, dont 75 % d’étrangers, devrait encore croître.