Tondelier regrette que la Macronie ne veuille pas parler "écologie et justice sociale"
La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, a regretté ne pas avoir été invitée vendredi à l'Élysée par Emmanuel Macron, contrairement au PS, car "la justice sociale et l'écologie", le président...
La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, a regretté ne pas avoir été invitée vendredi à l'Élysée par Emmanuel Macron, contrairement au PS, car "la justice sociale et l'écologie", le président "ne veut pas en parler".
"Je défends deux choses avec mon mouvement des Ecologistes: l'écologie (...) et la justice sociale et donc ces deux sujets, il ne veut pas en parler", a déclaré Marine Tondelier sur RMC, observant que "tous les partis qui mettent en première ligne la défense des classes populaires ont été écartés du rendez-vous".
A la recherche d'un nouveau Premier ministre après la censure mercredi du gouvernement de Michel Barnier, le chef de l'État a convoqué les chefs parlementaires de son propre camp, du PS puis de LR pour discuter de la formation d'un "gouvernement d'intérêt général", a-t-il expliqué jeudi soir.
Ce gouvernement devra selon lui réunir "toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puissent y participer ou, à tout le moins, qui s'engagent à ne pas le censurer".
"Tout le monde cherche des solutions sauf lui", a soupiré la secrétaire nationale du parti écologiste, rappelant avoir demandé à être reçue la veille. "Il a forgé son propre arc républicain (mais) il n'a quand même pas beaucoup de flèches dans son arc", a-t-elle regretté puisque dans le Nouveau Front populaire, Communistes et Insoumis manquent également.
"On pense que la solution doit être trouvée dans le cadre du Front républicain. Je prends acte que ni Gabriel Attal (patron du groupe macroniste à l'Assemblée) ni le président ne veut en parler", a-t-elle complété.
Marine Tondelier a rappelé avoir écrit mercredi "à tous les chefs de groupes parlementaires de la majorité et du front républicain". "Tout le monde m'a répondu sauf Gabriel Attal. Il regarde exclusivement à droite et à l'extrême droite", a-t-elle déploré, appelant au contraire à "changer de cap politiquement".
Interrogée sur l'opportunité de rompre avec La France insoumise, elle a reconnu une différence de perception de la situation. "Être fidèle à nos électeurs et aux causes que nous défendons, c'est aussi ne pas attendre d'avoir le luxe de pouvoir avoir les mains libres total pour faire tout ce qu'on veut, parce que ce jour n'arrivera pas tout de suite", a-t-elle argumenté, alors que LFI défend une présidentielle anticipée.
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