Sysark : Une première mondiale dans la médecine à Nancy
Créée en juin 2018 par Guénolé Mathias-Laot, la société nancéienne Sysark propose en première mondiale, un robot révolutionnaire breveté réduisant drastiquement dans le cadre d’une scintigraphie ou un TEP Scan, l’exposition à la radioactivité du personnel et le risque d’erreur sur le patient.
«Lors d’un examen d’imagerie médicale dans un service de médecine nucléaire, la phase de mise en seringue est la plus dangereuse. Le risque radioactif est faible mais, malgré tout, il est présent. Notre objectif est ainsi de le réduire à néant» explique Guénolé Mathias-Laot, fondateur et dirigeant de la société Sysark. Dès 2015, cet ancien soignant, manipulateur en radiologie médicale diplômé d’État s’est très vite rendu compte qu’il ne pouvait avancer seul pour mener à bien son projet. «J’ai ainsi décidé de reprendre mes études pour obtenir un Master en Ingénierie Biomédicale… Dans ce cadre, j’ai intégré le réseau des étudiants entrepreneurs, le PEEL, ce qui m’a permis de tester mes idées. En 2016, le PEEL m’a orienté vers l’incubateur lorrain. Me mettant sur les bons rails, j’ai tissé très vite un partenariat universitaire avec le CRAN (Centre CNRS de Recherche en Automatique de Nancy) et la SATT Sayens qui a financé le projet à hauteur de 300 000 euros. Enfin, la Région Grand Est tout comme la ville de Nancy ont depuis le début soutenu le projet » explique-t-il.
«Un facilitateur à tous les étages»
En juin 2018, Guénolé Mathias-Laot crée la société Sysark, bureau d’études spécialisé dans la création de produits innovants, accompagné de l’équipe du CRAN. «Nommé Sysark basse énergie, notre robot a ainsi pour principaux avantages à la fois de libérer du temps au soignant et de le protéger tout comme le patient de la radiation. Grâce au robot, on augmente ainsi la productivité tout en réduisant les incidents. C’est vraiment un facilitateur à tous les étages pour la médecine nucléaire» indique-t-il. Avant de conclure que «le robot sera commercialisé en septembre 2019 avec un essai clinique prévu en janvier 2020 à Nancy, Clermont-Ferrand et Bordeaux, soutenu par le ministère de la Recherche.»