Stoelzle sollicite les collectivités

Le 25 avril, le site industriel verrier de Masnières (fabrication de flacons pour la parfumerie et la cosmétique) a reçu Xavier Bertrand, président du Conseil régional, ainsi que des représentants de la communauté d’agglomération de Cambrai (CAC) et de l’Etat. Pour Etienne Gruyez, directeur général de Stoelzle Masnières parfumerie SAS, et Cornelius Grupp, dirigeant du groupe autrichien repreneur du site en 2013, il s’agissait de présenter les investissements réalisés depuis 2015, pour un montant de 14 millions en tout, et d’aborder deux dossiers susceptibles de bénéficier d’aides publiques.

Une vue en hauteur du site verrier de Masnières dans le Cambrésis. Depuis 2015, de grosses transformations sont en cours (photo transmise par l’entreprise).
Une vue en hauteur du site verrier de Masnières dans le Cambrésis. Depuis 2015, de grosses transformations sont en cours (photo transmise par l’entreprise).
D.R.

Une vue en hauteur du site verrier de Masnières dans le Cambrésis. Depuis 2015, de grosses transformations sont en cours.

 

D’abord la démolition du four 2, à l’arrêt depuis plusieurs années, dont l’allure ne correspond pas à l’image d’industrie travaillant pour le luxe que le groupe veut donner. Un scénario se profile : la CAC et l’Etablissement public foncier s’entendraient en vue de racheter les bâtiments et tout ce qu’ils contiennent encore, en vue de les démolir. Des réunions sont prévues en mai. Autre dossier : la réfection du four 3, à l’arrêt depuis 2015, qui permettrait de doter le site verrier d’un deuxième four et, selon les prévisions de l’entreprise, de créer quelque 180 à 200 emplois. L’investissement s’élèverait entre 15 et 20 millions d’euros. Avec les collectivités, les discussions sont là aussi, engagées. Sujets abordés : recrutements, formations et aides possibles. Rappelons que le site, qui compte 335 personnes, a connu de graves difficultés (dépôt de bilan, liquidation, plan social), jusqu’à un plan de sauvetage annoncé au printemps 2015. Plan qui a lancé la transformation d’un vaste site dont l’histoire remonte à… 1818, bientôt 200 ans !