Spotify France va augmenter ses prix "en raison" de la taxe streaming
Les "abonnés à Spotify Premium en France" subiront "prochainement" une augmentation de prix "en raison" de coûts supplémentaires "imposés" par la taxe streaming, annonce la plateforme...
Les "abonnés à Spotify Premium en France" subiront "prochainement" une augmentation de prix "en raison" de coûts supplémentaires "imposés" par la taxe streaming, annonce la plateforme, sans donner plus de précisions, jeudi.
Le leader mondial du streaming musical dit avoir "tout fait pour éviter d'en arriver là, malheureusement le gouvernement français en a décidé autrement".
La mise en place en 2024 d'une taxe sur le chiffre d'affaires des plateformes d'écoute de musique en ligne, voulue par Emmanuel Macron et qui divise la filière musicale, "devrait rapporter 15 millions d'euros", avait annoncé le gouvernement fin 2023.
La contribution fiscale des plateformes de streaming par abonnement et des plateformes gratuites de partage de contenu sera "d'un taux de 1,2% de leur chiffre d'affaires réalisé en France", avait alors précisé le ministère de la Culture dans un communiqué.
Objectif de cette taxe: financer le Centre national de la musique (CNM), une instance créée en 2020 pour soutenir la filière musicale française, à l'instar du CNC pour le cinéma.
Spotify assure jeudi avoir "fièrement défendu les artistes français au cours des 15 dernières années". "Nous n'avons certainement pas attendu la création du CNM en 2020 pour aider les artistes à trouver le succès en France et à l'étranger".
"Nous avons toujours été très clairs en la matière: nous ne pouvons tout simplement pas absorber des taxes supplémentaires", souligne la plateforme.
"Tous nos utilisateurs premium français (forfait à 10,99€/mois actuellement, NDLR) verront leur abonnement augmenter, et paieront désormais le forfait le plus élevé au sein de l'Union européenne", conclut Spotify.
Opposée dès la première heure à la taxe streaming, Spotify France avait déjà annoncé fin 2023 cesser son soutien aux festivals des Francofolies de La Rochelle et du Printemps de Bourges, à compter de 2024, toujours en raison de cette mesure.
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