Soupçons de projet d'actions violentes: un jeune homme mis en examen à Paris
Un jeune homme âgé de 21 ans a été mis en examen vendredi à Paris dans le cadre d'une enquête visant au moins deux autres garçons, soupçonnés de projeter des actions violentes d'inspiration jihadiste, a appris l'AFP...
Un jeune homme âgé de 21 ans a été mis en examen vendredi à Paris dans le cadre d'une enquête visant au moins deux autres garçons, soupçonnés de projeter des actions violentes d'inspiration jihadiste, a appris l'AFP samedi de sources proche du dossier et judiciaire.
Originaire de région parisienne, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire, selon la source judiciaire.
D'après une source proche du dossier, il était en contact avec deux autres jeunes hommes, déjà mis en examen dans cette information judiciaire : un lycéen de 17 ans et un étudiant en droit de 21 ans, tous deux radicalisés et soupçonnés de projeter des actions violentes d'inspiration jihadiste.
Lui est soupçonné d'avoir voulu prendre part à des "expéditions punitives" avec l'un d'eux, selon cette source.
Vendredi soir, une juge des libertés et de la détention (JLD) a ordonné son placement en détention provisoire, à cause du "risque de réitération", de "garanties de représentation très insuffisantes" et pour "éviter la concertation frauduleuse" avec d'autres personnes.
Sollicité par l'AFP à l'issue du délibéré, son avocate a refusé de s'exprimer.
Les deux autres mis en cause, arrêtés dans les Alpes-Maritimes et en Seine-Saint-Denis, avait été mis en examen à Paris, respectivement en mars et juin.
"L'information judiciaire en cours a notamment pour but de préciser la nature et l'état d'aboutissement du ou des projets qui pourraient avoir été les leurs", avait indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat) en juin.
C'est l'activité sur les réseaux sociaux du lycéen domicilié à Vallauris qui a alerté les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et conduit le Pnat à ouvrir une enquête.
L'adolescent, partisan d'un islam radical, voulait commettre un attentat au couteau, sans cible précise, et était en contact avec d'autres jeunes de son âge radicalisés, tous habitant en Europe.
"Ils sont jeunes, entre 15 et 21 ans, intelligents. Souvent solitaires, ils souffrent de frustration personnelle et sont en quête de valeurs", avait expliqué à l'AFP une source sécuritaire.
jpa-sm/edy/dch
33WY9C6