Événement
Soissons : vœux de la CPME Aisne en présence du président national François Asselin
François Asselin, président de la CPME est venu à Soissons, assister à la cérémonie des vœux de la CPME 02 présidée par Emmanuel Cohardy. L'occasion pour lui d'aller à la rencontre des chefs d'entreprises de l'Aisne et d'évoquer la réindustrialisation du territoire, la réussite du projet achevé de la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts et les contraintes qui pèsent sur les entreprises.
François Asselin, président de la CPME, a évoqué la réindustrialisation de l'Aisne lors de sa venue à Soissons. « Nous sommes dans un territoire qui se bat pour réindustrialiser le territoire notamment ici à Soissons avec Rockwool et la CPME a été moteur pour faire comprendre à tous que l'industrie, c'est ce qui permet de donner à manger à tout le monde », précise-t-il. « Nous avons soutenu le projet dans les premiers instants et nous le soutenons toujours même s'il est clivant », confirme Emmanuel Cohardy, président de la CPME de l'Aisne.
François Asselin rappelle qu'il faut concilier les enjeux de la transition énergétique avec ceux de la performance économique et sociale. « Il faut se ressaisir et c'est la même chose pour nos entreprises, nos TPE et PME, il faut y faire attention parce que quand un commerce ou un artisan baisse le rideau, c'est une perte considérable pour un territoire », explique-t-il.
Le président national de la CPME estime que l'évolution industrielle du territoire est positive. « L'hémorragie s'est arrêtée, sous le coup ici d'actions de l'Etat qui ont été remarquables avec la création de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, développe François Asselin. C'est une pépite pour le territoire et c'est extraordinaire ce qu'il s'est passé. Ce sont 200 millions d'euros qui ont été injectés en très peu de temps, je n'ai jamais vu ça de ma vie et s'il n'y avait pas eu le chantier de Notre-Dame de Paris, c'était de très loin le premier chantier de France. »
Des propositions pour stopper le "tsunami administratif"
Si l'arrivée prochaine de Rockwool et le chantier achevé de Villers-Cotterêts apparaissent comme de bonnes nouvelles, le président de la CPME appelle à l'instar des agriculteurs, à un choc de simplification. « Nos entrepreneurs qui sont souvent propriétaires de leur entreprise, sont des risque-tout parfois enquiquinés par des risque-rien, précise-t-il. Nous avons fait 80 propositions au Premier ministre Gabriel Attal pour stopper le tsunami administratif fait de normes et de réglementations parfois incompréhensibles qui compliquent et freinent la vie des entreprises. »
La CPME en travaillant auprès des différents ministres arrive à désamorcer certaines situations. « Nous sommes écoutés, nous sommes vus comme des patrons gentils, d'entreprises à taille humaine, présentes dans tous les territoires », dit Fançois Asselin. Emmnauel Cohardy à la tête de la CPME 02 qui compte 450 adhérents mais aussi président de la CPME des Hauts-de-France, confirme : « Quand des décrets tombent, nous avons tout de suite des remontées de nos adhérents qui remarquent les aberrations et on arrive à faire remonter ça dans les ministères. »
Même si le contexte économique reste difficile et que les défaillances d'entreprises sont à un niveau élevé, la CPME appelle les chefs d'entreprises à rester positifs. « La période actuelle est difficile à lire mais il ne faut pas perdre espoir et par exemple, il faut voir beaucoup plus d'opportunités que de menaces dans la transition écologique qui s'opère, par exemple dans le domaine de la rénovation énergétique, assure François Asselin. Le commerce alimentaire, par ailleurs, ne se porte pas si mal et il n'y a ni bulle financière ni bulle immobilière qui nous menace donc quand les planètes vont se réaligner, il y aura de l'activité pour tous. »