Sinceny : la Maison de santé pluridisciplinaire de la Faïencerie rayonne au-delà du territoire

Présentée comme « un bel outil mais surtout un outil efficace » sur le territoire de l’Agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, la Maison de santé pluridisciplinaire la Faïencerie de Sinceny se trouve être très souvent citée en exemple, deux ans seulement après son ouverture. Lors de la récente visite du sous-préfet de l’Aisne, Alain Ngouoto, désireux de découvrir l’équipement, Anne-Claire Mondon, directrice de l’Aisne pour l’Agence régionale de santé (ARS) Picardie, a souligné la qualité du partenariat entre la collectivité qui a porté le projet et les professionnels de santé fortement impliqués dès l’origine, dans la création de la MSP. 

Un constat largement partagé pour le représentant de l’État qui s’est dit « impressionné » à l’issue de la visite des lieux, saluant la qualité de l’équipement mais surtout « le souffle humain » qui l’anime, rendant hommage au docteur Lefetz dans sa volonté de « fédérer les équipes ». Un travail en réseau que l’équipe mène au-delà de ses murs puisque la MSP est entrée dans la Communauté professionnelle territoriale de santé, dispositif qui vise à mieux coordonner la prise en charge des patients sur un territoire.

Accueillir de futurs médecins

Le duo associé présent dès le démarrage du projet, Aymeric Lefetz, médecin généraliste gérant de la MSP et Christophe Mercier, infirmier libéral, a en effet vite été rejoint par d’autres consœurs et confrères séduits certes par la qualité de ce bâtiment flambant neuf, mais aussi par l’état d’esprit qui y règne. 

L’équipe médicale compte aujourd’hui 27 professionnels de santé, sachant que le docteur Lefetz est aujourd’hui encore en pourparlers avec d’autres praticiens pour une prochaine installation dans les locaux. « Nous sommes aujourd’hui cinq médecins généralistes dont trois qui ont été internes chez nous », explique le docteur Aymeric Lefetz, persuadé que l’accueil d’internes, de médecins « adjoints » ou de remplaçants est « la seule façon de faire » pour éviter les déserts médicaux que connaissent actuellement certaines régions de France en l’absence de reprise de patientèle au moment où les médecins cessent d’exercer.