Logistique

SGA stocke les archives des entreprises et établissements publics en toute sécurité

Stocker vos archives en toute sécurité. C’est ce que propose Société générale d’archives (SGA), entreprise familiale fondée en 1973. La PME a investi il y a quatre ans dans un entrepôt de 20 000 m² à Amiens. Et poursuit son dynamisme dans les Hauts-de-France.

Une des plus value de SGA : l'optimisation de l'espace pour le stockage des archives comme ici sur le site d'Amiens.
Une des plus value de SGA : l'optimisation de l'espace pour le stockage des archives comme ici sur le site d'Amiens.

À l’origine de la naissance de SGA, un constat : les archives papier prennent en général de la place, dans des locaux à la valeur locative parfois élevée. Le service apporté par l’entreprise devenue un des leaders sur le marché de l’archivage : libérer des mètres carrés grâce à la conservation, la gestion et l’externalisation des archives papier des entreprises.

« Par la suite, nous avons vraiment travaillé à la collecte et à la sécurisation de l’information, avec des prestations d’accompagnement sur la gestion et le flux des documents, et sur la sécurisation des données », se souvient le Pdg Thomas Huzar.

Le site amiénois est l'un des trois plus gros entrepôt de SGA.

150 kilomètres de linéaires sur le site d’Amiens

Le site d’Amiens, un des trois plus gros de la société familiale, a d’ores-et-déjà intégré 150 kilomètres linéaires de cartons d’archives papier pour une capacité totale de 450 km de linéaires. Si Amiens a été choisie, c’est pour son emplacement stratégique, entre le nord et la capitale, ce qui permet de livrer en 2 h 30 maximum un document papier si besoin (et dans l’heure s’il est numérisé).

Une dizaine de personnes travaille actuellement dans l’entrepôt amiénois, « nous sommes aujourd’hui au tiers de la capacité du site », estime Thomas Huzar, qui table sur une trentaine de salariés d’ici à trois ans. « La masse salariale est très liée au type de documents stockés, reprend le Pdg. Les fonds pour un hôpital par exemple génèrent beaucoup de flux et de fait plus de salariés. Au contraire, les fonds davantage dormants, comme ceux des administrations ou des communes qui externalisent de plus en plus leurs archives, nécessitent moins de personnel. »

Le transfert d’archives est effectué la plupart du temps par les archivistes de SGA, qui collectent, conditionnent et inventorient les documents, accessibles en quelques clics par les clients. Les archives sont ensuite stockées dans des palettiers.

"Nous sommes de vrais logisticiens"

Positionnée sur une niche, SGA, qui travaille pour de grosses et petites entreprises mais également pour des administrations et établissements publics, tient haut la barre, et a mis en place une stratégie et une offre de services différenciante. « Nous proposons aux clients des prestations totalement intégrées, sans passer par des tiers, nous sommes de vrais logisticiens, et notre logiciel de traitement des archives est très novateur », explique Thomas Huzar.

Pour le dirigeant de SGA, les archives papier ont encore de beaux jours devant elles : « Le numérique permet de récupérer très rapidement les documents, mais les données numériques sont extrêmement énergivores. Si vous scannez un document, la page conservée émet à titre d’exemple 10 grammes de Co2 par an dans un serveur. Il faut également prendre en compte le risque lié à la numérisation, avec les piratages de plus en plus nombreux, et l’évolution du numérique. Quelles sont les garanties de retrouver ses données dans quelques décennies ? Sans parler du poids des groupes américains et des Gafa dans le traitement des données, avec la loi Sarbanes-Oxley qui oblige les entreprises américaines à transmettre à certaines grandes administrations toute information, sans devoir avertir les clients. »

SGA poursuit son développement national, avec une récente implantation dans la région bordelaise. « Notre gros relais de croissance passe par l’externalisation de plus en plus courante des fonds de l’État [ndlr, fonds non historiques ni patrimoniaux] », observe Thomas Huzar. Pour pouvoir stocker ces archives publiques, les sites doivent être agréés par le Service interministériel des archives de France (Siaf), ce qui est le cas notamment de l’entrepôt amiénois.


SGA, c’est :

  • 20 sites en France.
  • 160 salariés.
  • 20 millions d’euros de chiffre d’affaires.
  • 165 000 m² de surface d’entrepôt sécurisé.
  • 4 000 clients actifs (dont 40% sont des sociétés du CAC 40).
  • 600 000 mouvements de flux de stockage.
  • 400 000 entrées et sorties de documents par an.