Sept nouveaux chefs d’entreprise témoignent
Dans le cadre de la Semaine des TPE, BGE Flandre création a choisi de faire témoigner de leurs réussites et de leurs difficultés sept nouveaux chefs d’entreprise qu’elle a accompagnés, devant élus locaux et partenaires.
Georgina, Laurie, Pierre, Fabienne, Mélanie, Gwendoline et Ludovic viennent d’horizons socioprofessionnels très différents. Ils n’ont pas le même âge non plus. Pourtant, le 28 mars dernier, ils se sont retrouvés à la même table pour témoigner sur leur seul point commun : avoir osé, récemment, créer leur propre entreprise, grâce à l’accompagnement de la BGE Flandre création. À cette occasion, Michel Tibier, son président, n’a pas manqué de se réjouir des meilleurs chiffres enregistrés par le territoire de Dunkerque en 2017 en termes de créations d’entreprise. La BGE a, en effet, accompagné jusqu’à la création 126 entreprises qui ont généré 194 emplois, «soit une augmentation de plus de 12% par rapport à 2016», a précisé Michel Tibier. Un chiffre encourageant quand on sait qu’avec un taux de 38 pour 10 000 habitants, le Dunkerquois se classe bon dernier parmi les territoires du Nord et du Pas-de-Calais en termes de créations d’entreprise. Devant élus locaux et partenaires, les sept chefs d’entreprise ont donc expliqué ce qui avait motivé leur choix et les difficultés auxquelles ils avaient pu être confrontés avant de réussir à sauter le pas. Avec, en filigrane, un message : la création d’entreprise ne s’improvise pas. Pour maximiser ses chances de pérenniser son affaire, mieux vaut être accompagné et conseillé en amont.
Se préparer en amont
Parmi les témoignages, on peut retenir celui de Georgina Denoyelle qui a repris une salle de réception, «Les Agapes», à Téteghem. Fière de son succès, la jeune femme témoigne désormais régulièrement dans les collèges et les lycées du Dunkerquois. «Quand j’étais à l’école, j’aurais adoré qu’un chef d’entreprise vienne témoigner de son métier. Je suis certaine que plus vite encore, j’aurais eu le déclic de la création d’entreprise. Sur une terre comme Dunkerque où le salariat est aussi présent, insuffler l’esprit d’entreprendre aux plus jeunes est une nécessité», commente-elle. Pierre Ponchaux, ancien fusilier marin, vient, quant à lui, de créer une salle de crossfit à Leffrinckoucke. Sportif accompli, le jeune homme a très vite compris qu’il avait des lacunes en termes de gestion, de comptabilité ou encore de droit. «Quand on crée, on a chacun nos compétences métier. C’est essentiel, bien-sûr, mais cela ne suffit pas à faire de nous de bons chefs d’entreprise, ce qui est un métier à part entière. Me préparer à devenir chef d’entreprise m’a sans doute évité de faire beaucoup d’erreurs», avoue-t-il.